Caraïbes 2024 : un exercice grandeur nature pour s’entraîner en cas de catastrophe naturelle
Ce jeudi 30 mai et ce vendredi 31 mai, les Forces armées de Martinique et de Guadeloupe sont mobilisées dans le cadre de l’exercice Caraïbes 2024. Cet exercice grandeur nature a pour but de permettre aux équipes de s’entrainer à intervenir efficacement en cas de catastrophe naturelle aux Antilles.
Un cyclone a balayé la Martinique et la Guadeloupe lors de son passage sur l’arc antillais. Tel est le scénario élaboré pour cet exercice grandeur nature qui mobilise sur deux jours les Forces armées aux Antilles (FAA) et l’ensemble des acteurs concernés. Leur but : être opérationnel en cas de catastrophe naturelle et procéder à l’évacuation de ressortissants dans un contexte dégradé.
En deux temps
L’exercice se déroule en deux phases, d’abord avec ces deux jours où sont mobilisés les FAA, les RSMA (Régiment du Service Militaire Adapté) de Martinique et de Guadeloupe, les préfectures de Martinique et Guadeloupe, le Service d'Incendie et de Secours de Martinique (SIS), la Plateforme d'Intervention régionale d'Amériques-Caraïbes (PIRAC) et Météo France.
La deuxième phase aura lieu 1er au 7 juin en Guadeloupe, à Marie-Galante, sur une thématique de sécurisation et de protection de ressortissants dans un contexte sécuritaire dégradé, avec notamment le déploiement sur le terrain du 33e RIMa, du 3e REI (Régiment Étranger d'Infanterie) et des moyens aériens des forces armées en Guyane (CASA et PUMA). Ainsi que des détachements de la Colombie et Trinidad et Tobago.
Au plus près du réel
Ce jeudi matin en Martinique, ce sont un peu plus de 50 personnes qui étaient mobilisées à l’ancien hôpital du Lamentin pour cet exercice. Jeux de rôle, déblaiements, évacuations de blessés, victimes fictives étaient de la partie. Les équipes avaient donc pour mission d’évacuer les blessés vers un centre d'urgence qui a été installé tout près de l'ancien hôpital. Pour être au plus près du réel, l'intervention des pompiers a été freinée par des obstacles afin d'être au plus proche d'une réalité qui serait celle du passage d'un cyclone sur la Martinique.
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