Une Guadeloupéenne incarcérée pour le viol présumé de son mari

Par 24/03/2023 - 13:00 • Mis à jour le 24/03/2023 - 18:35

Ce cas plutôt rare de violences conjugales dans l'hexagone révélé par le journal local “Le Dauphiné Libéré”. Une femme, Guadeloupéenne de 28 ans, fait l'objet d'accusations de viol et de menaces, par son mari. La suspecte a été mise en examen il y a peu. Sa demande de remise en liberté était examinée ce jeudi par la Cour d'appel de Savoie. Mais les juges ont refusé la requête.

    Une Guadeloupéenne incarcérée pour le viol présumé de son mari

Le placement en détention de cette Guadeloupéenne de 28 ans pour des faits présumés de viol, violences et menaces sur son conjoint, a été confirmé, hier jeudi par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Savoie. Une situation rarissime en termes d'affaires conjugales, soulignent les journaux nationaux, notamment Le Dauphiné Libéré qui révèle l'affaire. L’épouse mise en cause se dit innocente. 

Cette dernière a été mise en examen le 11 mars dernier à Chambéry. Sans rentrer dans les détails, le dossier d'enquête laisserait supposer des faits graves, accompagnées de menaces de mort sur l’homme avec lequel elle vit depuis maintenant 7 ans. L'intéressée l'aurait contraint à des rapports sexuels en le menaçant de dénoncer sa situation à la Préfecture s'il ne s'exécutait pas.

 

Elle nie les faits

La femme a été interpellée le 9 mars, après que son conjoint se soit réfugié apeuré chez un voisin, en expliquant que sa femme l’aurait menacé avec un couteau. Autre motif, il ne lui aurait pas versé l’intégralité de sa paie contrairement à d’habitude. Preuves également d'un éventuel chantage financier. L'homme, examiné par un médecin depuis, s’est dit victime d'agissements physiques et verbaux réguliers.

Des coups et des critiques dégradantes. L’expertise psychiatrique sur la jeune femme a noté une « structure de type paranoïaque ». Deux vidéos ont aussi été transmises qui attesteraient du chantage. L’avocat de la défense, a d'ores et déjà rappelé que sa cliente était inconnue des services et nie totalement les faits de viol.

 

 


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