Un couple de Martiniquais et leur enfant décèdent dans l’incendie de leur maison dans le Lot
Deux Martiniquais originaires du quartier Volga-Plage à Fort-de-France, ainsi que leur jeune garçon âgé de 9 ans, sont décédés ce lundi 27 novembre, dans l’incendie qui a dévasté leur maison située dans le département du Lot (sud-ouest de la France).
L’émotion de toute une famille est vive dans l’Hexagone mais aussi en Martinique, deux jours après l’incendie d’une habitation à Guindou dans le département du Lot dans le sud-ouest de la France.
Les occupants, un couple et son enfant de 9 ans, n’ont pas survécu. Les faits se sont produits au petit matin lundi.
L’homme David Agathine et la femme Carole Borrhomée épouse Agathine étaient tous deux originaires du quartier Volga-Plage, où ils se sont rencontrés, avant de partir faire leur vie dans l’Hexagone.
David Agathine allait fêter ses 50 ans l’an prochain et était chauffeur poids-lourd. Il était père de 4 enfants.
En Martinique, il avait été un membre actif de l’Ethiopian World Federation. Il était issu d’une fratrie de 6 enfants.
« On est dans le néant »
Sa sœur cadette, Doris Mabiala, qui vit elle aussi dans l’Hexagone nous raconte comment elle a appris la terrible nouvelle.
Mon frère vit dans le sud et nous dans l’Aube, pas tout près. On a su la tragédie 24h après, j’étais à mon poste de travail. C’est un très bon ami à lui qui vit à 1h30 de chez lui qui a contacté un autre ami qui vit sur Paris pour lui demander si la maison ne lui disait rien. On a appris ça par les journaux, par les réseaux sociaux. Franchement, je ne sais pas quoi dire, on est dans le néant. On doit faire des tests ADN pour déterminer que c’est bien eux… Pour l’instant, on ne peut pas encore nous donner l’acte de décès. . Il y a deux ans, on a perdu notre maman au François, c’est très difficile…
Une enquête est ouverte pour déterminer l’origine du départ de feu. L’autopsie des corps doit être réalisée cette semaine. Le poêle à bois de la maison pourrait être à l’origine du sinistre.
La préfecture du Lot a indiqué qu'une cellule de soutien psychologique a été mise en place dans l'école où était scolarisé l'enfant.