Guyane : un gros réseau d'orpaillage et de prostitution démantelé
En Guyane, c'est une belle opération de la direction interrégionale de police judiciaire (DIPJ), qui a été officialisée hier vendredi à Cayenne par le procureur de la Martinique qui avait fait le déplacement spécialement. Un réseau d’approvisionnement de sites d’orpaillage clandestin a été démantelé. 11 personnes sont mises en examen pour traite illégale d’êtres humains en bande organisée, association de malfaiteurs, trafics d’armes en réunion. Certaines ont déjà été écrouées. Cette opération a mobilisé entre autre des forces guadeloupéennes. Dans le cadre de cette opération, un réseau de prostitution a même été démantelé.
Cela faisait des mois que les enquêteurs de la section criminelle et de la répression du banditisme de la police judiciaire de Cayenne travaillaient sur cette affaire. Jusqu’à cette opération d’ampleur du 13 novembre pour laquelle ont été dépêchés sur place, en renfort, des forces venues de Guadeloupe, où est basé le siège de la DIPJ Antilles-Guyane. Le 13 novembre, les policiers, sont intervenus en 6 endroits différents: Cayenne, Kourou, Saint-Georges-de-l'Oyapock, matoury, macouria, sinnamary
Un réseau de prostitution aussi
Aidés de forces locales de gendarmerie, de la Police aux frontières et de personnels de la sécurité de Cayenne, ils ont interpellé une dizaine de personnes de nationalité ou d’origine brésiliennes dont 4 femmes. Leur rôle : avoir développé tout ce qui permettait la vie en quasi autarcie des ouvriers qui font de l’orpaillage clandestin, exemple : la cuisine, l’approvisionnement en vivres, l’alimentation en électricité, la fourniture de matériels de couchage et même des prostituées spécialement déployées sur place pour les orpailleurs.
Plusieurs saisies et écrous
Sur ces sites de stockage de personnes ou de marchandises, il y a eu des interpellations donc et des saisies importantes de matériels d’outillage, des motopompes, des pirogues, des quads aussi une dizaine d’armes longues, et 4000 euros et des véhicules que devraient récupérer les forces de l’ordre au titre des avoirs criminels. Notez que 7 suspects dont une femme, dorment déjà en prison en détention provisoire.