Affaire Grégory : une Guadeloupéenne identifiée comme corbeau
Cette femme serait l'auteure d'un courrier anonyme envoyé aux grands-parents de l'enfant, quelques mois après sa mort, comme le révèlent Marianne et Le Parisien.
Il aura fallu près de 40 ans pour savoir qui était l'auteur de la lettre anonyme envoyée à Monique et Albert Villemin, neuf mois après la mort de leur petit-fils Grégory, retrouvé mort dans la Vologne en octobre 1984.
Au mois de juillet suivant, le couple avait ainsi reçu ces mots, sur une page blanche, avec de nombreuses fautes d'orthographe : "Je vous ferez (sic) à nouveau votre peau à la famille Villemain (sic). Prochaine victime, Monique". Jusqu'alors, le corbeau n'avait jamais été identifié.
La technique de l'ADN de parentèle donne un résultat
Il aura fallu toute la détermination des parents de Grégory, Jean-Marie et Christine Villemin, qui avaient une fois de plus demandé il y a quelques années aux juges de nouvelles expertises. Et grâce à la technique de l'ADN "de parentèle", qui permet de relier des membres d'une même famille, une empreinte génétique au dossier a 'matché' avec un profil du Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG).
En remontant la piste, les enquêteurs sont donc tombés sur une femme guadeloupéenne, condamnée pour escroquerie.
Elle serait passée aux aveux
Cette dernière vivait à Paris au moment de la mort du petit Grégory. Entendue, elle aurait reconnu être l'auteure du courrier envoyé aux grands-parents Villemin et fait part de ses remords, expliquant s'être laissée emporter par ce fait divers qui la passionnait.
Elle n'est pas plus impliquée dans le dossier. Corbeau aujourd'hui identifiée pour un courrier de 1985, elle ne risque aucune poursuite.