Pendant le confinement, les ultramarins ont davantage épargné
Quel a été l'impact du confinement sur la consommation des ménages ? L'IEDOM, l'institut d'émission des départements d'Outremer a sorti une publication sur l'épargne des ménages dans les régions ultramarines depuis le début de la crise sanitaire. Elle révèle que les ménages ont moins dépensé.
Le confinement a eu un impact sur l'épargne des ménages. L'IEDOM, l'institut d'émission des départements d'Outremer a sorti une publication sur l'épargne des ménages dans les régions ultramarines depuis le début de la crise sanitaire.
Elle révèle que le confinement a en effet restreint la consommation des ménages. Ces derniers, limités dans leurs déplacements géographiques et confrontés à des commerces pour la plupart fermés, hormis ceux proposant des produits de première nécessité, ont moins dépensé.
Selon l'IEDOM, cette baisse de la consommation a été compensée par une épargne qualifiée de « forcée » puisqu’elle n’a pas été dépensée. Elle traduit la réduction de l’activité économique.
Ainsi, à la fin du deuxième trimestre 2020, on notait une forte hausse de l’épargne des ménages en outremer par rapport à l’année précédente. Cette croissance était de 3 % pour la Guadeloupe et dans les Îles du Nord et de 16 % pour Mayotte.
Dans les COM du Pacifique, la progression est comprise entre 3,5 % en Nouvelle-Calédonie et 9 % à Wallis et Futuna.
Par ailleurs, les dépôts à vue ont, quant à eux, fortement augmenté par rapport à l’année précédente. En Outremer, ils dépassent les 8 % . Exception faite de la Guadeloupe et des Îles du Nord où ils connaissent une hausse de 5 %.
L'IEDOM précise que les ménages ont favorisé les dépôts et les placements liquides à court terme, au détriment des supports de placement à plus long terme. Des choix qui s'expliquent par un contexte d’incertitude lié à la crise sanitaire.