En Haïti, dix enfants ont été tués en dix jours à Port-au-Prince
L’UNICEF tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme face à l’escalade dramatique des violences en Haïti. En l’espace de dix jours, dix enfants ont été tués à Port-au-Prince lors de frappes de drones ou d'attaques de groupes armés.
L’UNICEF a lancé l’alerte, ce mardi (23 septembre), à la suite à d’une nouvelle vague de violences en Haïti, entre frappes de drones, attaques de groupes armés et des quartiers entiers pris en otage.
Une tragédie s’inscrivant dans un contexte de chaos prolongé dans le pays.
Violence, gangs et morts sont le quotidien en Haïti.
Spirale de violence
Depuis plusieurs années, le pays est plongé dans une spirale de violences avec des gangs armés, une insécurité généralisée et l'effondrement des institutions.
Et malheureusement, ce sont souvent les enfants qui paient le plus lourd tribut.
Cette semaine, l'UNICEF a tiré la sonnette d'alarme.
Dix enfants ont été tués en dix jours à Port-au-Prince.
Parmi les victimes, une fillette de 4 ans tuée alors qu'elle jouait devant sa maison.
Samedi soir, une frappe de drone dans le quartier de Simon Pelé a fait au moins six morts parmi les enfants.
Quelques jours plus tôt, quatre autres enfants ont été tués chez eux dans ce qui devait être un lieu de sécurité.
Une enfance sacrifiée
L'UNICEF rappelle que le droit international impose la protection des enfants et des services essentiels, mais en Haïti, cette règle est trop souvent bafouée.
Les enfants sont pris dans les affrontements, parfois recrutés par des gangs, privés d'école, de soins et de sécurité.
L'organisation appelle à une action urgente pour garantir leur protection. Elle reste mobilisée aux côtés des familles haïtiennes, pays où l'enfance est trop souvent sacrifiée sur l'hôtel de la violence.








