Droits humains : Washington impose des sanctions à Raul Castro
Les États-Unis ont annoncé ce jeudi des sanctions notamment l'interdiction de voyager aux USA contre l'ancien président cubain Raul Castro, le frère de Fidel, ainsi que toute sa famille. Le leader cubain est soupçonné de violations des droits humains sur son île mais aussi d'avoir soutenu le président Maduro au Venezuela.
Les États-Unis ont annoncé hier jeudi des sanctions contre l’ancien président cubain Raul Castro. Il est accusé de violations des droits de la personne. Les sanctions concernent des interdictions de voyager aux États-Unis pour Raul Castro, 88 ans, frère de Fidel Castro, et l’ensemble de sa famille, dont notamment sa fille Mariela Castro Espin, militante de la communauté LGBT et de la prévention du sida. Elle s’était rendue aux États-Unis en 2012. « Dans ses fonctions au sein du parti communiste cubain qui se poursuivent, Raul Castro superviserait un système de détention arbitraire de milliers de Cubains qui garde actuellement plus de 100 prisonniers politiques », a affirmé le secrétaire d’État Mike Pompeo dans un communiqué.
Une double punition pour Raul Castro
Les sanctions visent aussi à punir Raul Castro pour son soutien à Nicolas Maduro, dont la présidence du Venezuela est jugée illégitime par Washington. «Les États-Unis soutiennent fermement les droits des peuples cubain et vénézuélien», a souligné Mike Pompeo. «Nous continuerons à rechercher tous les outils diplomatiques et économiques nécessaires pour aider le peuple vénézuélien à réaliser la transition qu’il mérite», a-t-il ajouté.