Attiré par l'odeur des pieds "bad boys"
Par Rinsy Xieng
07/11/2014 - 16:23
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:43
Guadeloupe
{{{Une sordide affaire de mœurs était appelée jeudi devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-pitre. Celle d’un sexagénaire, chef d’entreprise, poursuivi pour « recours à la prostitution de mineurs ». Des faits présumés survenus entre 2004 à 2006 aux Abymes, commis sur 4 jeunes adolescents.
{{{Une sordide affaire de mœurs était appelée jeudi devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-pitre. Celle d’un sexagénaire, chef d’entreprise, poursuivi pour « recours à la prostitution de mineurs ». Des faits présumés survenus entre 2004 à 2006 aux Abymes, commis sur 4 jeunes adolescents. Le jugement a été mis en délibéré au 27 novembre prochain. }}}
Le prévenu a reconnu son homosexualité à la barre, mais a catégoriquement nié le fait que ses ex-partenaires étaient mineurs à l'époque, du moins il ne le savait pas. Le président du tribunal a indiqué que « chacun est libre d'avoir ses orientations sexuelles, dans le respect bien sur des lois ». En l’espèce, ce n’était semble t-il pas le cas, puisqu’il s’agissait d’adolescents, des jeunes hommes issus de milieux défavorisés qui auraient été payés pour des relations intimes à l’arrière d’une voiture.
{{{Fétichisme et vengeance}}}
Des pratiques sexuelles plutôt originales, puisque le prévenu aurait surtout été attiré par "l’odeur des pieds et le style Bad Boy" des jeunes garçons. C’est après un braquage que l’affaire est mise à jour. En effet, par vengeance, certaines victimes auraient profité de ce rapprochement avec le sexagénaire pour finalement l’attaquer et le dépouiller. L’homme s’est dit depuis traumatisé. Dans son rapport, l’expert psychiatrique à noter une certaine tendance "pédophile homosexuelle".
Pour sa défense, le mis en cause a expliqué avoir voulu aider ses victimes en leur donnant de l’argent, mais sans contrepartie, surtout pour les sortir de la misère. Il a réaffirmé qu’il ignorait "qu’elles étaient mineures". Le parquet à requis 2 ans sursis avec obligation de soins. La décision a été mise en délibéré au 27 novembre prochain.