L'automobiliste violent jugé ce mardi
Par Rinsy Xieng
30/12/2014 - 11:33
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:41
Guadeloupe
{{{L’automobiliste soupçonné d’avoir frappé en début de mois de décembre deux motards de la police nationale sur le pont du Gosier, comparaitra à nouveau ce mardi après-midi devant le tribunal de Pointe-à-pitre.
{{{L’automobiliste soupçonné d’avoir frappé en début de mois de décembre deux motards de la police nationale sur le pont du Gosier, comparaitra à nouveau ce mardi après-midi devant le tribunal de Pointe-à-pitre. Suite à un premier renvoi pour cause de grève des avocats, l’affaire revient donc, semble t-il sans aucun obstacle juridique cette fois ci. Le jeune prévenu fait l’objet de 7 chefs de prévention dont des violences graves à l’encontre des forces de l’ordre. }}}
C’est à partir de 14h00 que l’auteur présumé de ces violences sera présenté devant la juridiction correctionnelle. Une affaire qui revient après un premier renvoi le 03 décembre dernier, en parti lié au mouvement de grève des avocats à l’époque. le suspect de 18 ans a depuis été maintenu en détention provisoire, les juges se prononceront sur sa condamnation et son incarcération éventuelle aujourd'hui. Il est entre autres reproché au prévenu une conduite sans permis, un refus d’obtempérer et de se soumettre à divers tests alcoolémiques et stupéfiants, mais aussi et surtout, des violences graves à l’encontre de deux fonctionnaires de police en moto sur le pont de Poucet. Suite à un non port de ceinture présumé du mis en cause et son contrôle, ces derniers avaient reçu plusieurs coups au visage, entrainant des ITT de 5 et 15 jours.
{{{La vidéo fait le buzz }}}
Une scène qui au moment des faits avait pu être filmée par des badauds. La vidéo a fait le tour du web, suscitant les jours suivants des commentaires d’indignation de la part des internautes. Notez qu’à sa première présentation devant le tribunal, le suspect avait affirmé ne pas "être un criminel" et qu’il ne voulait pas finir en prison. Le rapport d’expertise psychologique avait souligné quelques anomalies mentales, notamment une psychose. Quant aux motards victimes, ils étaient présents ainsi qu’un bon nombre de policiers et syndicats venus les soutenir.
(Crédit photo: image amateur)