Comment réduire les embouteillages ?
Par Karl LORAND
03/02/2015 - 12:11
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:40
Martinique
Les embouteillages sur les routes font partie du quotidien de nombreux martiniquais; le moindre petit incident sur les routes peut provoquer une pagaille monstre. Mais d'où vient exactement le problème?
Les usagers de la route en Martinique le savent, la circulation est
souvent interrompue par des bouchons parfois interminables ! Une voiture
qui tombe en panne ou encore un simple accident entre deux véhicules
peuvent provoquer des embouteillages sur des kilomètres. En fonction de la
gravité de l'accident, la police intervient et met en place un système
afin de fluidifier la circulation.
En cas de panne, l’automobiliste malheureux peut appeler une dépanneuse par le biais de son assureur. Il doit être réactif car dans ces cas là chaque minute compte. L’ironie de l’histoire est que la dépanneuse met souvent en moyenne plus d’une heure avant d’arriver sur les lieux de l’intervention car elle est elle-même bloquée dans les embouteillages ! Pour rappel une dépanneuse n’est pas un véhicule prioritaire. Elle est tributaire de la bonne volonté des automobilistes qui se dégagent ou pas sur les côtés afin de lui faciliter le passage. Ces incidents mettent en lumière le handicap majeur de nos routes qui ne sont pas suffisamment équipées en bandes d’arrêts d’urgence.
De plus, quand il s'agit d'un accident matériel, les autres usagers ralentissent souvent pour regarder. « Les gens ralentissent pour voir si ce n’est pas leur frère, leur cousin, comme si ils pourront faire quelque chose ! » s’agace Fred, un usager de la route.
« L’objectif suite à un accident c’est de libérer au plus vite la chaussée »
« L’objectif suite à un accident c’est de libérer au plus vite la chaussée. Avant même d’appeler la police, avant même d’appeler la dépanneuse il faut d’abord se protéger sur la route, mettre en place le triangle de présignalisation, mettre le gilet. Cela permet aux autres usagers d’anticiper l’accident et de pouvoir réduire la vitesse ou s’écarter pour avoir une circulation beaucoup plus fluide. » a indiqué Claude Copel, major-chef des unités routières de la police.
Les embouteillages ne sont pas une fatalité, il existe de nombreux moyens d'améliorer les choses, et si chacun fait preuve d'un peu de bonne volonté la situation ira en s'améliorant.
Audrey Ollon et Pascal Michaux
En cas de panne, l’automobiliste malheureux peut appeler une dépanneuse par le biais de son assureur. Il doit être réactif car dans ces cas là chaque minute compte. L’ironie de l’histoire est que la dépanneuse met souvent en moyenne plus d’une heure avant d’arriver sur les lieux de l’intervention car elle est elle-même bloquée dans les embouteillages ! Pour rappel une dépanneuse n’est pas un véhicule prioritaire. Elle est tributaire de la bonne volonté des automobilistes qui se dégagent ou pas sur les côtés afin de lui faciliter le passage. Ces incidents mettent en lumière le handicap majeur de nos routes qui ne sont pas suffisamment équipées en bandes d’arrêts d’urgence.
De plus, quand il s'agit d'un accident matériel, les autres usagers ralentissent souvent pour regarder. « Les gens ralentissent pour voir si ce n’est pas leur frère, leur cousin, comme si ils pourront faire quelque chose ! » s’agace Fred, un usager de la route.
« L’objectif suite à un accident c’est de libérer au plus vite la chaussée »
« L’objectif suite à un accident c’est de libérer au plus vite la chaussée. Avant même d’appeler la police, avant même d’appeler la dépanneuse il faut d’abord se protéger sur la route, mettre en place le triangle de présignalisation, mettre le gilet. Cela permet aux autres usagers d’anticiper l’accident et de pouvoir réduire la vitesse ou s’écarter pour avoir une circulation beaucoup plus fluide. » a indiqué Claude Copel, major-chef des unités routières de la police.
Les embouteillages ne sont pas une fatalité, il existe de nombreux moyens d'améliorer les choses, et si chacun fait preuve d'un peu de bonne volonté la situation ira en s'améliorant.
Audrey Ollon et Pascal Michaux