Il y a 6 ans, la grève du 5 février 2009
Par Karl LORAND
05/02/2015 - 12:01
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:40
Martinique
Le 5 février 2009 est une date importante de l'histoire de la Martinique. Cette date a marqué le début de la plus grande grève générale jamais connue dans le pays, un événement encore présent dans les esprits.
Le 5 février 2009, une intersyndicale organisait un grand rassemblement à
Fort-de-France dans le but de manifester contre la vie chère. Il
s’agissait d’un test pour les syndicats qui voulaient mesurer la capacité
des Martiniquais à rejoindre le mouvement de grève générale déjà en cours
depuis la mi-janvier de la même année en Guadeloupe. L’intersyndicale
avait elle-même été surprise du succès de la manifestation. A l'époque,
environ 4000 personnes avaient défilé dans les rues de Fort-de-France, du
jamais vu ou presque.
Portée par l'élan commun - quelques jours plus tard - l’intersyndicale se baptise « Kollectif du 5 février » (K5F). Ce jeudi-là deviendra l’acte fondateur de la grande révolte.
"On était pas trop conscient de ce qui se passait"
Ceux qui n’étaient encore que des enfants, gardent des souvenirs particuliers des événements. « On pas eu école pendant un mois et demi et chaque jour on écoutait la radio… C’était bien, même si on était pas trop conscient de ce qui se passait. » nous a confié Gaétan, un adolescent scolarisé en classe de 3 ème.
« Pour moi c’était un grand carnaval, on descendait dans la rue, il y avait des gens déguisés…On entendait juste dire que c’était trop cher, qu’ils voulaient le changement; et puis les chansons aussi qu’on chantait. » se rappelle un peu plus loin Nathan. Des souvenirs un peu éloignés de la réalité de la crise sociale qui a secoué la Martinique à cette époque.
Marcia - également élève de 3 ème - nous a fait part elle d'un autre type de souvenirs :« Je me rappelle la galère dans laquelle était la Martinique, les magasins étaient fermés… Pour moi c’est la révolte de la population Martiniquaise, la population a agi plutôt brutalement» a t-elle expliqué.
Une réunion organisée par plusieurs organisations syndicales
Plusieurs organisations syndicales invitent la population à un rassemblement d'information et de protestation contre la répression judiciaire qui frappe actuellement le mouvement syndical mais également contre la régression sociale contenue dans la loi Macron. Le rendez-vous est fixé ce jeudi 5 février 2015 à 18 heures, à la maison des syndicats.
Audrey Ollon et Béatrice Vandevoorde
Portée par l'élan commun - quelques jours plus tard - l’intersyndicale se baptise « Kollectif du 5 février » (K5F). Ce jeudi-là deviendra l’acte fondateur de la grande révolte.
"On était pas trop conscient de ce qui se passait"
Ceux qui n’étaient encore que des enfants, gardent des souvenirs particuliers des événements. « On pas eu école pendant un mois et demi et chaque jour on écoutait la radio… C’était bien, même si on était pas trop conscient de ce qui se passait. » nous a confié Gaétan, un adolescent scolarisé en classe de 3 ème.
« Pour moi c’était un grand carnaval, on descendait dans la rue, il y avait des gens déguisés…On entendait juste dire que c’était trop cher, qu’ils voulaient le changement; et puis les chansons aussi qu’on chantait. » se rappelle un peu plus loin Nathan. Des souvenirs un peu éloignés de la réalité de la crise sociale qui a secoué la Martinique à cette époque.
Marcia - également élève de 3 ème - nous a fait part elle d'un autre type de souvenirs :« Je me rappelle la galère dans laquelle était la Martinique, les magasins étaient fermés… Pour moi c’est la révolte de la population Martiniquaise, la population a agi plutôt brutalement» a t-elle expliqué.
Une réunion organisée par plusieurs organisations syndicales
Plusieurs organisations syndicales invitent la population à un rassemblement d'information et de protestation contre la répression judiciaire qui frappe actuellement le mouvement syndical mais également contre la régression sociale contenue dans la loi Macron. Le rendez-vous est fixé ce jeudi 5 février 2015 à 18 heures, à la maison des syndicats.
Audrey Ollon et Béatrice Vandevoorde