Crowdfunding : « C’est un mode de financement qui est nouveau,que les gens ne connaissent pas vraiment»

Par 12/02/2015 - 13:17 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:40

Sur le papier, c’est le rêve : se passer des banquiers et faire appel aux internautes afin de financer son projet; c’est le principe du Crowdfunding. Tout le monde en parle mais dans la pratique… on est encore loin du compte !<br />

    Crowdfunding : « C’est un mode de financement qui est nouveau,que les gens ne connaissent pas vraiment»
Sur le papier, c’est le rêve : se passer des banquiers et faire appel aux internautes afin de financer son projet; c’est le principe du Crowdfunding. Tout le monde en parle mais dans la pratique… on est encore loin du compte !

Il y a deux ans, la jeune cinéaste martiniquaise Maharaki a tenté de boucler le financement de son court-métrage « Vivre» avec ce concept. Elle s’est tournée pour cela vers le site Indiegogo, mais sur un budget total de 100 000 euros, internet ne lui aura pas servi à grand-chose. « On a pas réuni énormément de fonds : un peu moins de 2000 euros sur la première campagne et peut-être 1000 euros sur la deuxième campagne. C’est un mode de financement qui est nouveau que les gens ne connaissent pas vraiment »

Au final ce sont des entreprises privées et des collectivités locales qui ont permis à la scénariste Maharaki de réaliser son film.

Depuis l'année dernière pourtant, la Martinique a sa propre plate-forme de financement participatif : My-Money.fr. C’est Contact Entreprise qui avait pensé ainsi aider les bonnes idées à devenir de vrais projets économiques. Mais pour trouver de l’argent, il faut transformer l’idée en solide dossier, et c'est là que ça coince. « On reçoit des choses intéressantes, mais le problème c’est qu’il faut convertir cela en projet, pour que ça puisse être présenté sur la plateforme et que tout le monde puisse comprendre à quoi va servir l’argent, pourquoi ils sont là, qui ils sont… » a expliqué Dominique César la directrice de my-money.fr. Mais comme elle nous le rappelle « En Martinique on a cette culture où on ne veut pas trop dévoiler qui nous sommes pourquoi on fait telle chose etc… Après les porteurs de projets doivent s’impliquer ! »

Résultat - un an après son lancement - my money recherche toujours son premier bon dossier de financement.

Audrey Ollon et Sandrine Huillet




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