Les archives d'Edouard Glissant "trésor national" devraient rejoindre la Bibliothèque Nationale de France
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
02/03/2015 - 15:40
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:39
Martinique
Tous les manuscrits, notes de travail, brouillons et inédits constituant les archives personnelles de l'écrivain martiniquais Edouard Glissant devraient être remis à la Bibliothèque Nationale de France (BNF). C'est la traduction d'un arrêté du ministère de la Culture en date de novembre dernier qualifiant l'ensemble des archives du romancier disparu de "trésor national".
Ce sont d'abord des archives d’une qualité « inestimable » pour Sylvie
Glissant, la veuve de l’écrivain martiniquais décédé le 3 février 2011, à
l’âge de 83 ans. Invitée lundi matin de la rédaction de RCI, Sylvie
Glissant a estimé que l’arrêté du ministère de la Culture répondait
parfaitement aux vœux exprimés par la famille de l’auteur du « Discours
Antillais » de voir ces archives rassemblées en un même lieu.
A cet égard, elle a rappelé que, du vivant de Glissant, un travail de collecte de l’ensemble de ces archives avait été entamé avec un jeune doctorant Raphaël Lauro qui s’était employé à cette tâche avec l’écrivain. Selon Sylvie Glissant, les chercheurs du monde entier pourront ainsi retrouver dans un même lieu l’ensemble de l’œuvre de Glissant et mieux la comprendre.
Quelques petites pépites figurent dans ces archives. C’est le cas des notes d’Edouard Glissant écrites pour réaliser un traité de la décolonisation datant de la fin des années 50 et complètement inconnues. On y trouve également les actes constitutifs du Front Antillo-Guyanais en 1961 et quasiment introuvables aujourd’hui. « Il y a aussi un ensemble extrêmement important sur le Discours Antillais avec plusieurs cartons de notes très rares dont l’écrivain s’est servi pour écrire cet ouvrage », a indiqué Sylvie Glissant.
En versant l’ensemble de ces archives à la bibliothèque nationale de France, les Martiniquais ne seront pas pour autant exclus de l’accès à ces documents. Selon Sylvie Glissant, la BNF à l’air d’être tout à fait désireuse de travailler avec le conseil régional de la Martinique et inversement. Cette collaboration pourra prendre la forme d’expositions et de numérisation de documents. L’intégrale de cette interview est à écouter sur notre site ici.
A cet égard, elle a rappelé que, du vivant de Glissant, un travail de collecte de l’ensemble de ces archives avait été entamé avec un jeune doctorant Raphaël Lauro qui s’était employé à cette tâche avec l’écrivain. Selon Sylvie Glissant, les chercheurs du monde entier pourront ainsi retrouver dans un même lieu l’ensemble de l’œuvre de Glissant et mieux la comprendre.
Quelques petites pépites figurent dans ces archives. C’est le cas des notes d’Edouard Glissant écrites pour réaliser un traité de la décolonisation datant de la fin des années 50 et complètement inconnues. On y trouve également les actes constitutifs du Front Antillo-Guyanais en 1961 et quasiment introuvables aujourd’hui. « Il y a aussi un ensemble extrêmement important sur le Discours Antillais avec plusieurs cartons de notes très rares dont l’écrivain s’est servi pour écrire cet ouvrage », a indiqué Sylvie Glissant.
En versant l’ensemble de ces archives à la bibliothèque nationale de France, les Martiniquais ne seront pas pour autant exclus de l’accès à ces documents. Selon Sylvie Glissant, la BNF à l’air d’être tout à fait désireuse de travailler avec le conseil régional de la Martinique et inversement. Cette collaboration pourra prendre la forme d’expositions et de numérisation de documents. L’intégrale de cette interview est à écouter sur notre site ici.