Un anesthésiste condamné pour atteintes sexuelles
Par Rinsy Xieng
18/03/2015 - 15:54
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:38
Guadeloupe
Un praticien anesthésiste était jugé hier mardi devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-pitre pour des atteintes sexuelles commises au CHU en 2010. L'homme, absent à l'audience et reconnu coupable, avait usé de sa fonction pour agressé plusieurs patientes venues consulter pour des IVG ou des grossesses. Il a écopé de 4 ans de prison, une interdiction d'exercer pendant 5 ans, ainsi que plusieurs dizaines de milliers d'euros de dommage et intérêts.
Venue pour une simple visite avant accouchement, la victime ne s’attendait
du tout pas à de telles pratiques. Le docteur djamal iamrache,
anesthésiste assistant de 48 ans, aurait procédé à des attouchements
d’ordre sexuel sur au moins 4 patientes, sans compter celle qui ne se sont
pas manifestées. Le praticien n’était en rien gynécologue mais se
permettait d’ausculter leurs parties intimes, n’hésitant pas selon des
témoignages à s’adonner à des caresses plus osées.
Pas d'équivalence de diplômes
L’une des victimes en a finalement parlé à son père, qui est allé demander des comptes à l’hôpital. C’est ainsi que l’enquête a débuté. Le prévenu était hier absent au procès mais ce qui interpelle, c’est qu’il continuerait à exercer en métropole. La question soulevée par toutes les parties : Comment a-t-il pu être recruté en Guadeloupe alors qu’il n’avait pas les qualifications requises en France, seulement des diplômes algériens sans équivalence. Après en avoir délibéré, les juges l’ont condamné par défaut à 4 ans de prison ferme, interdiction d’exercer pendant 5 ans et 10.000€ à payer à chacune des parties civiles.
Pas d'équivalence de diplômes
L’une des victimes en a finalement parlé à son père, qui est allé demander des comptes à l’hôpital. C’est ainsi que l’enquête a débuté. Le prévenu était hier absent au procès mais ce qui interpelle, c’est qu’il continuerait à exercer en métropole. La question soulevée par toutes les parties : Comment a-t-il pu être recruté en Guadeloupe alors qu’il n’avait pas les qualifications requises en France, seulement des diplômes algériens sans équivalence. Après en avoir délibéré, les juges l’ont condamné par défaut à 4 ans de prison ferme, interdiction d’exercer pendant 5 ans et 10.000€ à payer à chacune des parties civiles.