Le harcèlement de rue envers les femmes : une réalité
Par Karl LORAND
17/04/2015 - 13:08
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:37
Martinique
Le haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEFH) a remis ce jeudi 16 mars un rapport sur le harcèlement dans les transports à Pascale Boistard la secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes. Selon le HCEFH, aucune femme n'échappe à ce harcèlement. 100% des femmes ont déjà été suivies, importunées, ou agressées dans les transports en communs. Cela part de la drague insistante en passant par les sifflements et se termine parfois en agressions sexuelle ou encore en viol. Un phénomène qui n'épargne pas la Martinique.
"Psssst,tu es belle fais moi un bisou", "hey
Chabine emmène moi avec toi..." Voilà en substance ce
que subissent de nombreuses femmes au quotidien. "Cela m'arrive
d'être abordée dans la rue de façon plus ou moins polie... plus ou moins
agressive" indique Isabelle qui explique que si elle ne
repond pas "ça peut dégénérer assez vite."
Dénoncer ce harcèlement à travers un court- métrage
Face à ce véritable fléau, Fanny Jean-Baptiste Lamart - comédienne et créatrice de bijoux - a décidé de réagir. L’année dernière, elle a réalisé un court-métrage pour dénoncer le harcèlement. « Psit » a reçu le prix du public du Festival Prix de Court 2014."C'est pas possible d'insulter une femme parce qu'elle ne répond pas à tes avances" a déploré celle qui par le biais de l'art a fait la lumière sur ce véritable fléau.
Pour l'heure, le haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes propose un grand plan national d’action pour endiguer le phénomène.De plus, cette année un diagnostic de ces violences invisibles sera mené et une grande campagne de communication sera également lancée.
Audrey Ollon et Clara Vincent
Dénoncer ce harcèlement à travers un court- métrage
Face à ce véritable fléau, Fanny Jean-Baptiste Lamart - comédienne et créatrice de bijoux - a décidé de réagir. L’année dernière, elle a réalisé un court-métrage pour dénoncer le harcèlement. « Psit » a reçu le prix du public du Festival Prix de Court 2014."C'est pas possible d'insulter une femme parce qu'elle ne répond pas à tes avances" a déploré celle qui par le biais de l'art a fait la lumière sur ce véritable fléau.
Pour l'heure, le haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes propose un grand plan national d’action pour endiguer le phénomène.De plus, cette année un diagnostic de ces violences invisibles sera mené et une grande campagne de communication sera également lancée.
Audrey Ollon et Clara Vincent