L'hôtel Saint-Georges vers une fermeture ?
Par Anaelle EDOM
02/07/2015 - 15:55
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:34
Guadeloupe
L'hôtel Saint-Georges et l'Institut Régional des Métiers de l'Hôtellerie et du Tourisme pourraient fermer leurs portes. Selon Colette Koury, la présidente de la Chambre de Commerce et de l’Industrie des Iles de Guadeloupe elle n'a simplement pas trouvé de soutien financier et logistique auprès de la classe politique.
L'hôtel Saint-Georges et l'Institut Régional des Métiers de l'Hôtellerie
et du Tourisme pourraient fermer leurs portes. Basées à Saint-Claude, les
deux structures sont gérées par la Chambre de Commerce et de l’Industrie
des Iles de Guadeloupe (CCIIG) qui n’a plus les moyens d’assurer leur
pérennité.
Les déficits se sont accumulés au fil des années. "Ou je vais droit dans le mur et je me fracasse avec la centaine d’emplois de la CCI, ou je sauve ce qui peut l’être. Dans ce cas, il me faut trouver une solution", a précisé Collette Koury, la présidente de la CCIIG sur l’antenne d’RCI ce jeudi 2 juillet.
Dans cette affaire, 13 emplois sont menacés. Aucun repreneur n’a été trouvé pour acheter 1 million d’euros l’établissement hôtelier. Pourtant, l’hôtel Saint-Georges avait sa clientèle. Il remplissait un rôle majeur dans le domaine de l’hébergement et de la restauration. Une procédure de licenciement économique est également en cours.
"Aujourd’hui, j’ai tous les accords. Mon bureau m’a déjà donné l’accord, mon assemblée générale m’a déjà donné l’accord et ma commission paritaire régionale a déjà acté le fait que je ne peux pas faire autrement. Je peux fermer demain, il suffit que je donne la lettre et le chèque. Pourtant, je suis encore ouverte et j’essaie de me battre jusqu’au bout", a indiqué Colette Koury.
La présidente de la CCI est amère. "J’ai fait les plus larges propositions pour essayer de sauver l’outil et surtout les emplois à côté. J’ai la conscience tranquille. J’ai ouverte plusieurs portes différentes y compris la vente". La présidente de la CCI refuse que l'on dise qu’elle a favorisé une région à une autre. Elie Califer, le maire de Saint-Claude qui s’est exprimé, mercredi 30 juin, sur RCI Guadeloupe avait regretté cette décision. Elle aurait impact réel sur l’économie du Sud Basse-Terre.
A cela Colette Koury répond. Elle n'a simplement pas trouvé d'échos favorables ni de soutien financier et logistique auprès de la classe politique.
Les déficits se sont accumulés au fil des années. "Ou je vais droit dans le mur et je me fracasse avec la centaine d’emplois de la CCI, ou je sauve ce qui peut l’être. Dans ce cas, il me faut trouver une solution", a précisé Collette Koury, la présidente de la CCIIG sur l’antenne d’RCI ce jeudi 2 juillet.
Dans cette affaire, 13 emplois sont menacés. Aucun repreneur n’a été trouvé pour acheter 1 million d’euros l’établissement hôtelier. Pourtant, l’hôtel Saint-Georges avait sa clientèle. Il remplissait un rôle majeur dans le domaine de l’hébergement et de la restauration. Une procédure de licenciement économique est également en cours.
"Aujourd’hui, j’ai tous les accords. Mon bureau m’a déjà donné l’accord, mon assemblée générale m’a déjà donné l’accord et ma commission paritaire régionale a déjà acté le fait que je ne peux pas faire autrement. Je peux fermer demain, il suffit que je donne la lettre et le chèque. Pourtant, je suis encore ouverte et j’essaie de me battre jusqu’au bout", a indiqué Colette Koury.
La présidente de la CCI est amère. "J’ai fait les plus larges propositions pour essayer de sauver l’outil et surtout les emplois à côté. J’ai la conscience tranquille. J’ai ouverte plusieurs portes différentes y compris la vente". La présidente de la CCI refuse que l'on dise qu’elle a favorisé une région à une autre. Elie Califer, le maire de Saint-Claude qui s’est exprimé, mercredi 30 juin, sur RCI Guadeloupe avait regretté cette décision. Elle aurait impact réel sur l’économie du Sud Basse-Terre.
A cela Colette Koury répond. Elle n'a simplement pas trouvé d'échos favorables ni de soutien financier et logistique auprès de la classe politique.