L’UTS/UGTG dénonce la construction d’un nouveau CHU sous conditions
Par Anaelle EDOM
09/07/2015 - 22:43
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:34
Guadeloupe
L’UTS tire la sonnette d’alarme. Pour le syndicat, il est hors de questions de construire un hôpital en posant comme condition le redressement financier du CHU.
Un scénario catastrophe est dessiné par l’UTS/UGTG. Il concerne le CHU de
Pointe-à-Pitre et son projet de construction. Pourtant, ce plan avait
franchi une nouvelle étape le mois dernier. Le
dépôt de permis construire avait été signé le mardi 2 juin.
Il avait été précisé, également, que la construction de ce nouveau centre
hospitalier dépendra du redressement de la situation financière.
Et c’est ce dernier point que l’UTS (Union des Travailleurs de Santé) dénonce. Le syndicat se dit pour la reconstruction du CHU mais pas sous conditions comme l’exige l’Etat. "Il ne peuvent pas nous demander de retourner à l’équilibre financier, alors que nous sommes déficitaires. Et ce, dès lors que nous sommes passés en T2a", a indiqué Véronique Courtois de l’UTS/UGTG.
Lancée en 2004, dans le cadre du plan "hôpital 2007", la tarification à l’activité (T2a) est un mode financement unique des établissements publics et privé. Elle repose sur une logique de mesure de la nature et du volume des activités et non plus sur une autorisation de dépenses.
Selon Véronique Courtois, se sont les malades et le personnel du centre hospitalier qui subiront les conséquences d’une construction dans un tel contexte.
Et c’est ce dernier point que l’UTS (Union des Travailleurs de Santé) dénonce. Le syndicat se dit pour la reconstruction du CHU mais pas sous conditions comme l’exige l’Etat. "Il ne peuvent pas nous demander de retourner à l’équilibre financier, alors que nous sommes déficitaires. Et ce, dès lors que nous sommes passés en T2a", a indiqué Véronique Courtois de l’UTS/UGTG.
Lancée en 2004, dans le cadre du plan "hôpital 2007", la tarification à l’activité (T2a) est un mode financement unique des établissements publics et privé. Elle repose sur une logique de mesure de la nature et du volume des activités et non plus sur une autorisation de dépenses.
Selon Véronique Courtois, se sont les malades et le personnel du centre hospitalier qui subiront les conséquences d’une construction dans un tel contexte.