Les lamantins ne viendront certainement pas du Brésil
Par Anaelle EDOM
10/07/2015 - 15:02
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:34
Guadeloupe
Les premiers lamantins qui seront réintroduits en Guadeloupe ne viendront certainement pas du Brésil ! Le parc national change son fusil d’épaule après de multiples rebondissements dans ce dossier. Un comité de suivi a abordé cette question, jeudi 9 juillet.
Au départ l’arrivée de 5 lamantins
puis de 3 de ces mammifères en provenance du Brésil a été annoncée pour le
mois d’avril. Mais, les lamantins qui seront réintroduits en
Guadeloupe pourraient venir, tout compte fait, du Guyana.
Officiellement, le parc national de la Guadeloupe espère toujours l’aboutissement du projet en collaboration avec le Brésil. Et ce, quand le contexte interne sera sans doute moins tendu.
Autre point, à ce stade du dossier, certains acteurs locaux regrettent d’"avoir trop fait confiance au partenaire brésilien". Un accord cadre devait être rédigé et signé. Finalement, le dossier a dû avancer sans lui. Aujourd’hui, le Brésil n’a aucune obligation.
Le pays a annulé au dernier moment le transport des animaux prévu en avril dernier. Il a avancé entre autres des problèmes techniques. Après, cette mauvaise expérience le parc national s’est tourné vers d’autres pays, notamment le Guyana.
Ce pays qui abrite des lamantins pourrait en prêter à la Guadeloupe. En effet, désormais l’heure n’est plus au don mais bien au prêt. Le parc est, également, en relation avec le réseau latino-américain. Ce dernier regroupe des zoos et des aquariums sud américains.
Le réseau a lancé un inventaire sur les caractéristiques des animaux dans 4 endroits : le Mexique, la République dominicaine, le Venezuela et la Colombie. Ces pays seraient eux aussi en mesure de proposer des lamantins à la France.
Cinq lamantins – mâle et femelle- sont nécessaires pour débuter la reproduction selon le parc national. Les reproduire en captivité, puis relâcher la descendance dans le Grand Cul-de-Sac Marin reste l’objectif du projet. A terme, une quinzaine de lamantins seraient remis en milieu naturel.
Tout reste à négocier. Les premiers lamantins ne sont pas attendus avant le 1er trimestre 2016 en Guadeloupe, avec cette fois "des garanties obligatoires", assure le parc. Au total depuis deux ans, le programme FEDER européen a permis de débloquer un million d'euros de budget pour des études et des aménagements concernant l'installation des lamantins.
Officiellement, le parc national de la Guadeloupe espère toujours l’aboutissement du projet en collaboration avec le Brésil. Et ce, quand le contexte interne sera sans doute moins tendu.
Autre point, à ce stade du dossier, certains acteurs locaux regrettent d’"avoir trop fait confiance au partenaire brésilien". Un accord cadre devait être rédigé et signé. Finalement, le dossier a dû avancer sans lui. Aujourd’hui, le Brésil n’a aucune obligation.
Le pays a annulé au dernier moment le transport des animaux prévu en avril dernier. Il a avancé entre autres des problèmes techniques. Après, cette mauvaise expérience le parc national s’est tourné vers d’autres pays, notamment le Guyana.
Ce pays qui abrite des lamantins pourrait en prêter à la Guadeloupe. En effet, désormais l’heure n’est plus au don mais bien au prêt. Le parc est, également, en relation avec le réseau latino-américain. Ce dernier regroupe des zoos et des aquariums sud américains.
Le réseau a lancé un inventaire sur les caractéristiques des animaux dans 4 endroits : le Mexique, la République dominicaine, le Venezuela et la Colombie. Ces pays seraient eux aussi en mesure de proposer des lamantins à la France.
Cinq lamantins – mâle et femelle- sont nécessaires pour débuter la reproduction selon le parc national. Les reproduire en captivité, puis relâcher la descendance dans le Grand Cul-de-Sac Marin reste l’objectif du projet. A terme, une quinzaine de lamantins seraient remis en milieu naturel.
Tout reste à négocier. Les premiers lamantins ne sont pas attendus avant le 1er trimestre 2016 en Guadeloupe, avec cette fois "des garanties obligatoires", assure le parc. Au total depuis deux ans, le programme FEDER européen a permis de débloquer un million d'euros de budget pour des études et des aménagements concernant l'installation des lamantins.