Trafic de drogue : ces "mules" qui risquent leur vie
Par Karl LORAND
27/07/2015 - 16:27
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:33
Martinique
Ils ont le profil de "monsieur et madame tout le monde," ils sont le plus souvent jeunes et tentent de voyager en transportant de la drogue ! C’est ce qu’on appelle des passeurs ou encore des mules dans le jargon policier. Capsules de drogue dans le ventre, dans les parties intimes ou encore dissimulées dans les bagages... En 2014, 120kg de drogues ont été saisis sur 43 passagers. Des interpellations qui ont lieu davantage pendant les grandes vacances.
Depuis le début de l'année 2015, 71 kg de stupéfiants ont été saisies sur
24 passagers à l’Aéroport Aimé Césaire. Des "mules" qui font le pari
risqué de transporter de la drogue en espérant ne pas être inquiétées par
les services de contrôle. Avec l’expérience et le flair, les douaniers
arrivent souvent à repérer les mules, "on forme nos
agents à scruter les passagers" explique Jeff Omari le chef
du pôle orientation de la direction générale des douanes de la Martinique.
Le mode opératoire varie d'une personne à l'autre : la drogue est en général dissimulée sur ces passeurs, voire... dans ces passeurs "les femmes souvent c'est dans les parties intimes(...) les messieurs c'est dans l'entrejambe..." En cette période de l'année les services de contrôles notent un pic d'activité. "Comme c'est la période des vacances il y a beaucoup de passagers."
En général, les "mules" sont assez jeunes et sans casier judiciaire, attirées par l'appât du gain. "C'est souvent des jeunes personnes qui n'ont pas de passé judicaire, des personnes qui se lancent dans cette activité pour des raisons financières."
Outre plusieurs années de prison, les mules prennent des risques énormes pour leur santé. Une fois les capsules de cocaïne ingérées par les mules, le danger est permanent... En effet, si elles éclatent l’issue peut être fatale !
Audrey Ollon et Sandrine Huillet
Le mode opératoire varie d'une personne à l'autre : la drogue est en général dissimulée sur ces passeurs, voire... dans ces passeurs "les femmes souvent c'est dans les parties intimes(...) les messieurs c'est dans l'entrejambe..." En cette période de l'année les services de contrôles notent un pic d'activité. "Comme c'est la période des vacances il y a beaucoup de passagers."
En général, les "mules" sont assez jeunes et sans casier judiciaire, attirées par l'appât du gain. "C'est souvent des jeunes personnes qui n'ont pas de passé judicaire, des personnes qui se lancent dans cette activité pour des raisons financières."
Outre plusieurs années de prison, les mules prennent des risques énormes pour leur santé. Une fois les capsules de cocaïne ingérées par les mules, le danger est permanent... En effet, si elles éclatent l’issue peut être fatale !
Audrey Ollon et Sandrine Huillet