La grève des taxicos est suspendue !
Par Karl LORAND
29/07/2015 - 13:44
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:33
Martinique
Le mouvement de grève des chauffeurs de taxicos devrait être suspendu jusqu’à lundi; cette décision a été prise hier soir au cours d’une réunion sur la savane à Fort de France.
L’intersyndicale USET / OSTP, menée par Richard Marie Reine
et Jery Emiona a décidé hier de suspendre le mouvement d'humeur des
chauffeurs de taxicos jusqu'à lundi; date à laquelle une nouvelle réunion
de négociations est prévue avec la présidente du Conseil Général.
Les chauffeurs de taxicos en colère ont perturbé hier la circulation sur l’autoroute puis à Fort-de-France. Ils ont souhaité à travers cette mobilisation interpeller le Conseil Général sur la lenteur du dossier sur lequel ils sont en désaccord. Les grévistes réclament désormais une compensation identique pour chaque chauffeur, pour le rachat de leur licence (ce qu’ils appellent leur patrimoine). Pour rappel les sommes réclamées dépassent les 160 000 euros, alors que la collectivité départementale en propose à peine 80 000.
Après la mobilisation de l'intersyndicale hier, une délégation a finalement été reçue par le Conseil Général, des administratifs et des élus dont Johny Hajar - l'élu en charge des transports - même si les grévistes eux réclamaient une rencontre avec la présidente Josette Manin.
Au final les deux parties ont proposé de se revoir lundi; d’où cette suspension du mouvement, normalement. Normalement car une partie des chauffeurs hier soir estimait qu’il fallait poursuivre la mobilisation et perturber ce mercredi l’arrivée de la troisième étape du Tour des Yoles; mais Jery Emiona - secrétaire général de l’OSTPM - a été clair "nous avons décidé de lever le barrage et nous reprendrons lundi, jusqu'à ce que nous trouvions un accord avec le conseil général sur nos différentes revendications."
Une décision qui a entraîné quelques tensions car certains chauffeurs n’étaient pas d’accord avec cette levée de mouvement de grève, à l'image d'une gréviste qui a martelé "ne pas être d'accord de lever l'ancre".
De son côté Johny Hajar, élu en charge du transport au Conseil Général, explique qu’il faut désormais analyser ces nouvelles données posée sur la table des négociations par les chauffeurs. "Ce sont des modalités qui sont très juridiques." a t-il indiqué.
Audrey Ollon et Florin Hossu
Les chauffeurs de taxicos en colère ont perturbé hier la circulation sur l’autoroute puis à Fort-de-France. Ils ont souhaité à travers cette mobilisation interpeller le Conseil Général sur la lenteur du dossier sur lequel ils sont en désaccord. Les grévistes réclament désormais une compensation identique pour chaque chauffeur, pour le rachat de leur licence (ce qu’ils appellent leur patrimoine). Pour rappel les sommes réclamées dépassent les 160 000 euros, alors que la collectivité départementale en propose à peine 80 000.
Après la mobilisation de l'intersyndicale hier, une délégation a finalement été reçue par le Conseil Général, des administratifs et des élus dont Johny Hajar - l'élu en charge des transports - même si les grévistes eux réclamaient une rencontre avec la présidente Josette Manin.
Au final les deux parties ont proposé de se revoir lundi; d’où cette suspension du mouvement, normalement. Normalement car une partie des chauffeurs hier soir estimait qu’il fallait poursuivre la mobilisation et perturber ce mercredi l’arrivée de la troisième étape du Tour des Yoles; mais Jery Emiona - secrétaire général de l’OSTPM - a été clair "nous avons décidé de lever le barrage et nous reprendrons lundi, jusqu'à ce que nous trouvions un accord avec le conseil général sur nos différentes revendications."
Une décision qui a entraîné quelques tensions car certains chauffeurs n’étaient pas d’accord avec cette levée de mouvement de grève, à l'image d'une gréviste qui a martelé "ne pas être d'accord de lever l'ancre".
De son côté Johny Hajar, élu en charge du transport au Conseil Général, explique qu’il faut désormais analyser ces nouvelles données posée sur la table des négociations par les chauffeurs. "Ce sont des modalités qui sont très juridiques." a t-il indiqué.
Audrey Ollon et Florin Hossu