Entre 2004 et 2014, l’évolution des crédits n’a pas cessé de croitre en Guadeloupe
Par Anaelle EDOM
01/09/2015 - 16:23
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:32
Guadeloupe
La dernière parution de l’iEdom offre un panorama économique de la Guadeloupe jusqu’à fin 2014 et on constate que s’agissant du financement de l’économie locale, l’évolution des crédits n’a pas cessé de croitre entre 2004 et 2014.
En 2014, la place bancaire locale totalise 21 établissements pour 179
agences. Depuis dix ans, ces agences ont vu leur activité évoluer
positivement. Le nombre de comptes à la clientèle ne cesse de progresser
tout comme le niveau d’équipement régional en guichets bancaires et en
distributeurs automatiques.
Entre 2004 et 2014, l’encours sain de crédits est passé de 4,4 milliards d’euros à 8,6 milliards d’euros, enregistrant une croissance annuelle moyenne de 6,9 % sur la période. L’année 2009 a marqué une rupture dans l’évolution de l’encours, celui-ci augmentant en moyenne de 10,9 % par an entre 2004 et 2008, puis tombant à 4,9 % en moyenne par an depuis 2009.
La crise existe, mais il convient tout de même de rappeler que sur la décennie, la croissance annuelle moyenne est de 6,2 % par an pour les crédits aux ménages et de 7,0 % par an pour les crédits aux entreprises. Les principaux encours de crédit sont portés par le secteur immobilier (près de 36 %), les services aux entreprises (24,8 %) et les administrations publiques locales (15,4 %).
Autre satisfaction, le taux de créances douteuses brutes s’élève à 6,4 % en 2014 contre un taux supérieur à 10%, il y a 10 ans. Cela traduit une amélioration de la qualité du portefeuille guadeloupéen depuis 2004.
Entre 2004 et 2014, l’encours sain de crédits est passé de 4,4 milliards d’euros à 8,6 milliards d’euros, enregistrant une croissance annuelle moyenne de 6,9 % sur la période. L’année 2009 a marqué une rupture dans l’évolution de l’encours, celui-ci augmentant en moyenne de 10,9 % par an entre 2004 et 2008, puis tombant à 4,9 % en moyenne par an depuis 2009.
La crise existe, mais il convient tout de même de rappeler que sur la décennie, la croissance annuelle moyenne est de 6,2 % par an pour les crédits aux ménages et de 7,0 % par an pour les crédits aux entreprises. Les principaux encours de crédit sont portés par le secteur immobilier (près de 36 %), les services aux entreprises (24,8 %) et les administrations publiques locales (15,4 %).
Autre satisfaction, le taux de créances douteuses brutes s’élève à 6,4 % en 2014 contre un taux supérieur à 10%, il y a 10 ans. Cela traduit une amélioration de la qualité du portefeuille guadeloupéen depuis 2004.