Les syndicats doivent débloquer l'accès au CHU
Dans l'affaire qui opposait le CHU aux syndicats, le tribunal de Grande Instance de Pointe-à-Pitre à donné raison à la direction de l'hôpital.
Coup de tonnerre pour l'intersyndicale. Le tribunal de Grande Instance de Pointe-à-Pitre a ordonné aux deux syndicats (UTS-UGTG/ CGTG) d’arrêter immédiatement le blocage et de rétablir l’accès à l’hôpital, avec une astreinte de 1000 euros par jour de retard à compter d’aujourd’hui. Le juge des référés qui a pris cette décision, s'est basé sur les articles 808 et 809 du code de procédure civile qui stipulent que "le président (le juge) peut prescrire les mesures de remise en état qui s'imposent pour faire cesser un trouble manifestement illicite".
Les autres décisions fortes :
Le jugement précise bien qu’à défaut d’exécution volontaire des grévistes , ils seront expulsés par les forces publiques. Par ailleurs, le juge des référés condamne les syndicats à verser la somme de 3000 euros au CHU en vertu de l’article 700 du code de procédure civile. Cependant, au sujet de la demande d’enlèvement des banderoles syndicales, cette requête n’a pas été suivie, le tribunal estimant que ceci ne constituait pas une incivilité particulière.
Les avocats n'ont pas tardé à s'exprimer. Écoutez la réaction de Maître Louis-Haudebart, qui représente le CHU :
Voici maintenant celle de Maître Tacita, avocat des syndicats :
Et puis Gaby Clavier, le porte-parole des grévistes a lui aussi réagi très vite :
Rappelons que le mardi 13 août, les grévistes appellent toujours à une journée de mobilisation générale.