Le travail reprend au Centre pénitentiaire de Ducos !
Par Karl LORAND
01/10/2015 - 13:36
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:30
Martinique
La grève est suspendue au Centre Pénitentiaire de Ducos mais les gardiens de prison restent attentifs et aspèrent de réelles avancées.
Le personnel de la prison de Ducos s'est mobilisé hier - mercredi - afin
de dénoncer les conditions d'insécurité qui règnent au centre
pénitentiaire. Ils ont reçu l’assurance de leur direction qu’une fouille
sectorielle serait organisée "rapidement" et que les
détenus dangereux seraient transférés.
Au cours de cette mobilisation les surveillants ont insisté sur le fait que pour eux aujourd'hui la prison était devenue une véritable passoire ! En effet, de nombreux objets interdits sont découverts chaque semaine : de l’alcool, de la drogue, des munitions et même des téléphones portables circulent dans les cellules.
"Quelques tensions devant l'établissement"
Les surveillants mobilisés pour une journée prison morte n’ont certainement pas apprécié que les forces de l’ordre veuillent procéder à l’extraction de détenus pour les emmener au tribunal (sur décision du Parquet et du préfet de Région).
Pour l'heure le mouvement est suspendu mais les surveillants espèrent rapidement que leur hierarchie respectera ses engagements car "ce qui se passe aujourd'hui à l'intérieur de cet établissement pénitentiaire est inadmissible et intolérable, c'est un cri d'alarme", a précisé Patrick Louvounou, délégué FO Pénitentiaire.
Audrey Ollon et Sandrine Huillet
Au cours de cette mobilisation les surveillants ont insisté sur le fait que pour eux aujourd'hui la prison était devenue une véritable passoire ! En effet, de nombreux objets interdits sont découverts chaque semaine : de l’alcool, de la drogue, des munitions et même des téléphones portables circulent dans les cellules.
"Quelques tensions devant l'établissement"
Les surveillants mobilisés pour une journée prison morte n’ont certainement pas apprécié que les forces de l’ordre veuillent procéder à l’extraction de détenus pour les emmener au tribunal (sur décision du Parquet et du préfet de Région).
Pour l'heure le mouvement est suspendu mais les surveillants espèrent rapidement que leur hierarchie respectera ses engagements car "ce qui se passe aujourd'hui à l'intérieur de cet établissement pénitentiaire est inadmissible et intolérable, c'est un cri d'alarme", a précisé Patrick Louvounou, délégué FO Pénitentiaire.
Audrey Ollon et Sandrine Huillet