Il kidnappe un enfant pensant en être le père
Par Rinsy Xieng
15/10/2015 - 17:59
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:30
Guadeloupe
Un prévenu un peu spécial comparaissait hier mercredi devant la juridiction correctionnelle de Pointe-à-pitre. Il lui était reproché d'avoir le mois dernier, tenté de kidnapper un garçon de 4 ans en entrant par effraction chez un couple aux Abymes. Il faut dire que l'homme est convaincu d'en être le père. Le prévenu, qui s'est défendu seul suite à la grève des avocats, a écopé de 6 mois de prison ferme mais surtout d'une obligation de soins psychiatriques durant plusieurs années.
L’homme est persuadé que l’enfant est de lui, une
fixation que n’ont pas réussi à comprendre les juges. Steeven Urie, 30
ans, comparaissait pour avoir début septembre, tenté de kidnapper un
enfant de 4 ans au domicile de particuliers. L’un des parents avait
heureusement récupéré le garçonnet in extremis alors que le
prévenu s’enfuyait avec. Il est vrai que ce dernier a
entretenu une relation amoureuse avec la mère de la victime durant les
années 2000, lorsqu’ils étaient adolescents. Mais il
n’existe aucun lien de parenté. L’individu mis en cause
souffrirait de quelques troubles mentaux.
Pas totalement fou selon l'expert
Accessible pourtant à une sanction pénale selon l’expert qui l’a examiné, se prenant pour le père biologique, mais aussi des fois pour un policier ou même le procureur en personne, le mis en cause a persisté à la barre, "C’est mon enfant! Elle le maltraite et je voulais le sauver" a-t-il indiqué. Des propos peu cohérents. Le ministère public a surtout insisté sur ses troubles et a requis une obligation de soins durant 5 ans minimum. Le tribunal après en avoir délibéré a condamné Steeven Urie à 12 mois de prison dont 6 assortis d’un sursis mise à l’épreuve avec injonction de traitement psychiatrique immédiat, plus un mandat de dépôt.
Rinsy Xieng
Pas totalement fou selon l'expert
Accessible pourtant à une sanction pénale selon l’expert qui l’a examiné, se prenant pour le père biologique, mais aussi des fois pour un policier ou même le procureur en personne, le mis en cause a persisté à la barre, "C’est mon enfant! Elle le maltraite et je voulais le sauver" a-t-il indiqué. Des propos peu cohérents. Le ministère public a surtout insisté sur ses troubles et a requis une obligation de soins durant 5 ans minimum. Le tribunal après en avoir délibéré a condamné Steeven Urie à 12 mois de prison dont 6 assortis d’un sursis mise à l’épreuve avec injonction de traitement psychiatrique immédiat, plus un mandat de dépôt.
Rinsy Xieng