Raisins clairs: le cimetière de la polémique
Par Rinsy Xieng
11/11/2015 - 19:05
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:29
Guadeloupe
Suite à la diffusion ces derniers jours de photos d'ossements d'esclaves sur la plage des Raisins Clairs à Saint-François. Un collectif de citoyens et d'artistes se sont rendus sur place afin d'exprimer leur mécontentement. Pour eux, ce site est connu depuis des dizaines d'années et rien n'est fait pour honorer ce cimetière historique sauf à "l'approche des élections". Les élus ont tenté d'apporter des solutions.
Un groupe de citoyens menés notamment par l'artiste joël Nankin,
était réunis ce mercredi matin sur la plage des Raisins
Clairs à Saint-François. Choqué via les réseaux sociaux et
certains médias du délabrement du site archéologique d’esclaves,
surtout d'anciennes sépultures mises à jour par l’érosion de la mer, le
collectif a fait un constat et tenté de trouver des solutions au problème.
Plusieurs personnalités politiques ont fait le déplacement
dont le maire de la commune et le président de région.
Un problème "d'ordre technique"
Pour Victorin Lurel, des fonds à hauteur de 250.000€ ont déjà été investis par la collectivité, le problème est d'ordre technique. En effet une digue construite ces dernières années n'a pas tenue face au déferlement des vagues. Pour Laurent Bernier, cette problématique était et est de la compétence des collectivités et de l'Etat. Le peintre Joël Nankin a, lors de ces échanges houleux avec les élus ce matin, proposé qu'on délimite déjà l'accès à la zone, en attendant de trouver une issue. En tout cas, la présence d'ossements sur le sable ne date pas d'hier, certains accusant même les politiciens de récupération politique en vue des prochaines élections régionales, chose démentie par les autorités présentes qui ont tenté d'argumenter.
Rinsy Xieng
Un problème "d'ordre technique"
Pour Victorin Lurel, des fonds à hauteur de 250.000€ ont déjà été investis par la collectivité, le problème est d'ordre technique. En effet une digue construite ces dernières années n'a pas tenue face au déferlement des vagues. Pour Laurent Bernier, cette problématique était et est de la compétence des collectivités et de l'Etat. Le peintre Joël Nankin a, lors de ces échanges houleux avec les élus ce matin, proposé qu'on délimite déjà l'accès à la zone, en attendant de trouver une issue. En tout cas, la présence d'ossements sur le sable ne date pas d'hier, certains accusant même les politiciens de récupération politique en vue des prochaines élections régionales, chose démentie par les autorités présentes qui ont tenté d'argumenter.
Rinsy Xieng