Témoignages attentats de Paris : "on a pensé qu'il s'agissait d'une animation"
Par Aline DRUELLE
14/11/2015 - 14:00
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:28
Antilles
Arrivé du Lorrain pour quelques semaines à Paris, Casimir Coldold était au Stade de France hier soir avec son fils. C'est en rentrant chez lui qu'il s'est rendu compte de l'horreur.
"Le match a commencé tranquillement et soudain on a entendu une
déflagration", se souvient Casimir, encore sous le choc
après la vague d'attaques qui a frappé Paris. Ce vendredi soir au Stade de
France, ce lorinois se faisait une joie d'assister au match
France-Allemagne avec son fils de 18 ans, qui suit ses études dans
l'Hexagone.
"On s'est demandé si ce n'était pas une animation mais juste après, il y en a eu une deuxième". Son fils lui apprend alors que ce qu'il se déroule est bien plus grave. "Il m'a dit qu'il venait d'avoir des messages parlant de fusillades à Paris, qu'il y avait 18 morts", explique Casimir. "On a su ensuite qu'il s'était passé quelquechose au Stade de France, on a senti un début d'agitation, la sécurité s'est renforcée mais le match a continué".
C'est dans les dernières minutes que Casimir et son fils décident enfin de quitter les lieux. "Nous sommes allés prendre le métro, la zone n'était pas encore bouclée, il y avait des personnes qui couraient mais on a pu regagner notre véhicule et rentrer chez nous", raconte encore le père de famille qui devant son fils n'a pas voulu montrer toute son inquiétude.
C'est en rentrant au domicile familiale, à Garges-lès-Gonesse, que Casimir et sa famille se rendent compte de l'horreur. "A la télévision, en voyant les images, nous avons compris que nous avions peut-être échappé au pire".
Aline Druelle
@AlineDruelle
"On s'est demandé si ce n'était pas une animation mais juste après, il y en a eu une deuxième". Son fils lui apprend alors que ce qu'il se déroule est bien plus grave. "Il m'a dit qu'il venait d'avoir des messages parlant de fusillades à Paris, qu'il y avait 18 morts", explique Casimir. "On a su ensuite qu'il s'était passé quelquechose au Stade de France, on a senti un début d'agitation, la sécurité s'est renforcée mais le match a continué".
C'est dans les dernières minutes que Casimir et son fils décident enfin de quitter les lieux. "Nous sommes allés prendre le métro, la zone n'était pas encore bouclée, il y avait des personnes qui couraient mais on a pu regagner notre véhicule et rentrer chez nous", raconte encore le père de famille qui devant son fils n'a pas voulu montrer toute son inquiétude.
C'est en rentrant au domicile familiale, à Garges-lès-Gonesse, que Casimir et sa famille se rendent compte de l'horreur. "A la télévision, en voyant les images, nous avons compris que nous avions peut-être échappé au pire".
Aline Druelle
@AlineDruelle