Réunion sur l'état d'urgence en Guadeloupe
Par Rinsy Xieng
21/11/2015 - 17:50
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:28
Guadeloupe
Le dispositif de l’état d’urgence en Guadeloupe sera discuté lundi. Le préfet réunira les élus du territoire pour définir les mesures excpetionnelles qui pourraient être prises. Le rendez-vous est fixé au siège du Parc national de la Guadeloupe à Saint-Claude.
Le Préfet a décidé de réunir les parlementaires, les présidents de
collectivités et les maires pour les informer sur le cadre dans lequel
s’inscrit cet état d’urgence. Une manière aussi d’associer les élus aux
mesures exceptionnelless qui seront prises en Guadeloupe. L’état d’urgence
donne, en effet, des pouvoirs élargis au préfet, en plus du plan
vigipirate renforcé déjà en place chez nous. Parmis ces mesures,
l’autorisation de perquisition de jour comme de nuit et la réquisition de
personnes où de biens, l’interdiction de la circulation des personnes et
d’instituer des zones de protection et de sécurité où le séjour des
personnes est réglementé ou encore l’interdiction de certaines réunions ou
manifestations... La préfecture qui a tout e même spécifié en fin de
semaine dernière que, pour l’heure, aucune manifestation n’est interdite
ou annulée.
C’est d’ailleurs tout l’object de la réunion d’aujourd’hui, puisque les mesures cités ne sont ni systématique ni permanente mais doivent être mise en œuvre par le préfet au regard de son appréciation de la menace à l’ordre et à la sécurité publique en Guadeloupe. Sans oublier également que les forces de l’ordre sont d’ores et déjà mobilisées, notamment pour le renforcement du contrôle aux frontières et les missions de surveillance. A ce propos, on en saura peut-être plus au niveau des moyens alloués pour mener à bien cette mission d’Etat d’urgence sur l’ensemble de l’archipel car du côté des forces de l’ordre, certains syndicats affichent pour l’instant leur scepticisme et demandent, par exemple, des renforts.
Meven Lemoign/Rinsy Xieng
C’est d’ailleurs tout l’object de la réunion d’aujourd’hui, puisque les mesures cités ne sont ni systématique ni permanente mais doivent être mise en œuvre par le préfet au regard de son appréciation de la menace à l’ordre et à la sécurité publique en Guadeloupe. Sans oublier également que les forces de l’ordre sont d’ores et déjà mobilisées, notamment pour le renforcement du contrôle aux frontières et les missions de surveillance. A ce propos, on en saura peut-être plus au niveau des moyens alloués pour mener à bien cette mission d’Etat d’urgence sur l’ensemble de l’archipel car du côté des forces de l’ordre, certains syndicats affichent pour l’instant leur scepticisme et demandent, par exemple, des renforts.
Meven Lemoign/Rinsy Xieng