Le presbytère reconstruit à l’identique à Case-Pilote
Par Stage
27/02/2016 - 18:36
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:24
Martinique
Construit au XIXe siècle, le presbytère de Case-Pilote avait subi les outrages du temps. Après une année de restauration, il a été inauguré vendredi 26 février 2016. La remise en état, à l'identique, de ce patrimoine architectural aura coûté 866 621 euros.
Reconstruit à l'identique, le presbytère de Case-Pilote a été inauguré
vendredi 26 février en présence du maire de la commune, Ralph Monplaisir.
Aujourd'hui, le bâtiment, d’importance historique, est dans un meilleur état. Il servira d’appartement au curé, de salle de réunion et de bureau administratif pour la paroisse.
Ce presbytère datant du XIXe siècle n'avait cessé de se dégrader au fil des ans. Une dégradation naturelle aggravée par les phénomènes de risques majeurs de l’année 2007 à savoir le cyclone Dean au mois d'août et le séisme du 29 novembre. La restauration de ce patrimoine architectural a coûté 866 620,57 euros. Elle a duré d'environ un an soit du 20 novembre 2014 au 5 novembre 2015.
“Lorsque nous avons retrouvé ce bâtiment, les bois étaient complètement pourris, les maçonneries étaient complètement fissurées. Nous avons dû déconstruire le bâtiment pour le reconstruire. C’est-à dire que nous avons enlevé toute l’ossature en bois, nous l’avons retraitée en atelier pour le remonter. Et nous en avons profité bien sûr pour faire la remise aux normes cycloniques et sismiques de Martinique”, selon Henri Jos, l’architecte responsable de la rénovation.
Construit en 1835, le presbytère a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1991. C'est un exemple parfait de l'architecture classique dite de "rectangle long" avec un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Le bâtiment est rattaché à l’une des plus anciennes églises de la Martinique, “Notre-Dame de l’Assomption”, construit entre 1640 et 1645.
Veranika Chyhir et Xavier Chevalier
Aujourd'hui, le bâtiment, d’importance historique, est dans un meilleur état. Il servira d’appartement au curé, de salle de réunion et de bureau administratif pour la paroisse.
Ce presbytère datant du XIXe siècle n'avait cessé de se dégrader au fil des ans. Une dégradation naturelle aggravée par les phénomènes de risques majeurs de l’année 2007 à savoir le cyclone Dean au mois d'août et le séisme du 29 novembre. La restauration de ce patrimoine architectural a coûté 866 620,57 euros. Elle a duré d'environ un an soit du 20 novembre 2014 au 5 novembre 2015.
“Lorsque nous avons retrouvé ce bâtiment, les bois étaient complètement pourris, les maçonneries étaient complètement fissurées. Nous avons dû déconstruire le bâtiment pour le reconstruire. C’est-à dire que nous avons enlevé toute l’ossature en bois, nous l’avons retraitée en atelier pour le remonter. Et nous en avons profité bien sûr pour faire la remise aux normes cycloniques et sismiques de Martinique”, selon Henri Jos, l’architecte responsable de la rénovation.
Construit en 1835, le presbytère a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1991. C'est un exemple parfait de l'architecture classique dite de "rectangle long" avec un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Le bâtiment est rattaché à l’une des plus anciennes églises de la Martinique, “Notre-Dame de l’Assomption”, construit entre 1640 et 1645.
Veranika Chyhir et Xavier Chevalier