Inondations mortelles à Valence : « des dégâts partout », témoigne une étudiante guadeloupéenne
Nicole, une étudiante originaire de Guadeloupe âgée de 22 ans, a été surprise hier (mardi 29 octobre) par la montée des eaux dans la région de Valence, alors qu’elle se rendait en voiture chez le dentiste. Elle décrit une nuit terrible.
Le sud-est de l’Espagne, et notamment la région de Valence, a été durement frappé hier soir par des orages d’une violence quasi inédite.
Ce matin, les autorités et habitants ont découvert l’étendue des dégâts, avec un dramatique bilan humain : 95 morts, selon un bilan encore provisoire à ce stade sans compter les disparus.
Les infrastructures aussi ont été lourdement touchées, routes, ponts et villages.
🇪🇦 CATASTROPHE EN ESPAGNE : Ce soir, la situation est catastrophique dans la région de Valence. De nombreuses personnes sont piégées par les eaux alors que des quantités phénoménales de pluies tombent sur l'est du pays. Il n'y a plus d’électricité par endroits. Alors que les… pic.twitter.com/2ABmtdFDRL
— Infos Françaises (@InfosFrancaises) October 29, 2024
Nicole Calif, une étudiante guadeloupéenne de 22 ans vit sur place et explique avoir échappé de peu à la mort, elle se trouvait en voiture quand l'eau est très vite montée.
Elle nous raconte cette terrible nuit.
Ça a été horrible. On est en train de commencer à reprendre notre vie normale, mais c'est un peu difficile parce qu'il y a eu beaucoup de dégâts. Vers 19h et 21h, là, ça a été très dur. Moi, vers 19h, je suis partie au dentiste, donc j'ai dû retourner chez moi avec la voiture. Je ne pouvais même pas marcher. J'ai dû appeler ma mère pour qu'elle m'aide. Il y avait des gens qui ne pouvaient pas rentrer chez eux parce qu'il y avait beaucoup d'eau et on a dû leur ouvrir notre maison pour qu'ils rentrent chez nous. Il y avait beaucoup de courant, c'était impossible de marcher par la rue, il y avait des voitures partout. L'eau a pris toutes les voitures. Elles étaient toutes empilées les unes sur les autres, les ponts du village, tout a été détruit, donc c’est très difficile. Les villages qui avaient des rivières, ça a été encore plus dangereux. Ils ont perdu la maison, il y a des maisons qui sont écroulées, les ponts, tout tout….
Très inquiet, le père de Nicole, qui vit à Petit-Bourg, n'avait plus de nouvelles de sa fille depuis hier et s'inquiétait énormément pour elle.