[DOSSIER AUDIO RCI 4/5] Porteur de cercueils : un métier exigeant force, discrétion et dignité
Pendant 5 jours, à l’occasion de la période de la Toussaint, la rédaction de RCI vous emmène à la découverte des métiers méconnus liés à la mort. Ce quatrième épisode est consacré aux porteurs de cercueils.
En Martinique, l’Institut National de la statistique et des études économiques (INSEE) estime entre 3000 et 3500, le nombre de décès par an.
Derrière chaque cérémonie funéraire, des porteurs de cercueil sont présents pour accompagner les défunts dans leur dernier voyage.
À l’occasion de cette période de Toussaint et dans la lignée des trois premiers volets de notre Dossier consacré aux métiers liés à la mort, RCI s’est intéressé à cette profession essentielle mais exigeante.
Jean-Emmanuel est ouvrier des pompes funèbres depuis ses 16 ans.
Depuis la mort d’un oncle à moi, j’ai porté une curiosité et c’est une curiosité que j’ai aimé. La preuve, j’ai 30 ans bientôt et j’y suis toujours. J’aime être en contact avec la clientèle, les familles. Parfois, on rencontre des familles vraiment assistées.
Souvent méconnu, ce métier demande à la fois force physique, discrétion.
Il faut être physique, avoir l’alimentation qui suit, pas trop de fast-food (rires). Je fais du sport donc ça va. On arrive à gérer, c’est le mental. La famille te confie leur famille, il faut garder cette confiance
Depuis 2013, le métier de porteur de cercueil nécessite une formation professionnelle adaptée (hygiène, sécurité, comportement en présence des familles et les aspects techniques en présence des familles).
À ÉCOUTER Le reportage de Megan Bourdon-Cohen
A LIRE AUSSI
-
[DOSSIER AUDIO RCI 3/5] Le marché du funéraire, un secteur dynamique
-
[DOSSIER AUDIO RCI 2/5] Sylvie, fossoyeuse en Martinique, a « trouvé sa voie »
-
[DOSSIER AUDIO RCI 1/5] Focus sur les Pompes Funèbres, un métier central pour l’organisation du « dernier voyage »