Vingt mille participants à l'exercice tsunami Caribe Wave 2016 en Martinique
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
18/03/2016 - 14:30
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23
Martinique
Plus de 20 000 personnes ont participé jeudi 17 mars 2016 en Martinique à l'opération de simulation de tsunami dans la Caraïbe, Caribe Wave 2016. Cet exercice à l'initiative de l'Unesco a été réalisé dans plusieurs pays de la région selon deux scénarii. L'arrivée dans le nord de l'arc caribéen d'un tsunami après un séisme dans l'île d'Hispaniola . Le second scénario, qui a concerné la Martinique, faisait suite à un séisme survenu au Vénézuela.
Près de 20 000 personnes ont participé ce jeudi 17 mars 2016 en Martinique
à un exercice de simulation d'un tsunami dans le cadre de l'opération
initiée par l'Unesco, Caribe Wave 2016.
La Martinique, comme plusieurs îles du sud de l'arc antillais a reçu une alerte au tsunami à 10h25 à la suite d'un fort séisme de magnitude 8.5 survenu au large des côtes du Vénézuela. L'alerte mentionnait l'arrivée des vagues sur les côtes de Martinique à 11H25.
Vingt-six communes, la Collectivité Territoriale de Martinique, plusieurs administrations, des écoles et des entreprises privées ont été mobilisées. Une participation sensiblement plus importante qu'en 2015 où seulement 7 000 personnes avaient pris part à cet exercice.
Une fois l'alerte reçue au Centre Opération Départemental en préfecture, le message est transmis à 600 destinataires dont RCI Radio et RCI.FM afin de relayer l'information auprès du public.
Le monde scolaire a été fortement impliqué cette année avec 39 écoles, 7 collèges et 2 lycées, soit environ 10 000 élèves et personnels à avoir joué le jeu, et notamment au Lamentin, Robert, Trinité et Vauclin.
Des objectifs atteints
Si en 2015, l'année précédente, l'accent avait été mis sur les populations avec, entre autres, un survol en hélicoptère des plages des Salines pour alerter les baigneurs de l'imminence d'une vague géante, les organisateurs ont mis l'accent ce 17 mars 2016 sur l'envoi de l'alerte descendante afin d'en tester la rapidité.
"L'année dernière, nous avions travaillé sur les différents moyens de diffusion de l'alerte. Vous vous souvenez, le Dragon972 avait été utilisé au large de Sainte-Anne pour alerter les gens qui étaient sur les plages. Cette année nous avons plutôt travaillé sur notre capacité lorsqu'on reçoit l'alerte à la diffuser à l'ensemble de l'île et le plus largement possible".
Ce premier objectif a été atteint. Il en va de même pour le nombre de participants, 20 000 contre 7 000.
Et François de Keréver, le directeur de cabinet du préfet, pense à d'autres options à étudier pour les prochaines éditions du Caribe Wave.
"Je pense que pour les années futures, des scénarii intéressants pour des exercices (de simulation tsunamis), ce serait, par exemple, de jouer la prise en charge de personnes qui n'ont pas pu évacuer ou qui sont restées bloquées à un endroit... Enfin c'est à nous d'imaginer le pire pour s'y entraîner et pour le jour "J", y faire face le mieux possible".
La Martinique, comme plusieurs îles du sud de l'arc antillais a reçu une alerte au tsunami à 10h25 à la suite d'un fort séisme de magnitude 8.5 survenu au large des côtes du Vénézuela. L'alerte mentionnait l'arrivée des vagues sur les côtes de Martinique à 11H25.
Vingt-six communes, la Collectivité Territoriale de Martinique, plusieurs administrations, des écoles et des entreprises privées ont été mobilisées. Une participation sensiblement plus importante qu'en 2015 où seulement 7 000 personnes avaient pris part à cet exercice.
Une fois l'alerte reçue au Centre Opération Départemental en préfecture, le message est transmis à 600 destinataires dont RCI Radio et RCI.FM afin de relayer l'information auprès du public.
Le monde scolaire a été fortement impliqué cette année avec 39 écoles, 7 collèges et 2 lycées, soit environ 10 000 élèves et personnels à avoir joué le jeu, et notamment au Lamentin, Robert, Trinité et Vauclin.
Des objectifs atteints
Si en 2015, l'année précédente, l'accent avait été mis sur les populations avec, entre autres, un survol en hélicoptère des plages des Salines pour alerter les baigneurs de l'imminence d'une vague géante, les organisateurs ont mis l'accent ce 17 mars 2016 sur l'envoi de l'alerte descendante afin d'en tester la rapidité.
"L'année dernière, nous avions travaillé sur les différents moyens de diffusion de l'alerte. Vous vous souvenez, le Dragon972 avait été utilisé au large de Sainte-Anne pour alerter les gens qui étaient sur les plages. Cette année nous avons plutôt travaillé sur notre capacité lorsqu'on reçoit l'alerte à la diffuser à l'ensemble de l'île et le plus largement possible".
Ce premier objectif a été atteint. Il en va de même pour le nombre de participants, 20 000 contre 7 000.
Et François de Keréver, le directeur de cabinet du préfet, pense à d'autres options à étudier pour les prochaines éditions du Caribe Wave.
"Je pense que pour les années futures, des scénarii intéressants pour des exercices (de simulation tsunamis), ce serait, par exemple, de jouer la prise en charge de personnes qui n'ont pas pu évacuer ou qui sont restées bloquées à un endroit... Enfin c'est à nous d'imaginer le pire pour s'y entraîner et pour le jour "J", y faire face le mieux possible".