Le Tribunal Judiciaire de Pointe-à-Pitre a un nouveau président
Un nouveau Président a été nommé à la tête du tribunal de Pointe-à-Pitre. Thierry Pitois a officiellement été installé ce vendredi (18 octobre) en présence de nombreuses personnalités du monde judiciaire. Ce juge connait déjà bien la Guadeloupe car il a exercé en tant qu'avocat dans les années 1990.
Ce vendredi a été installé le nouveau président du Tribunal Judiciaire de Pointe-à-Pitre, en présence des autorités et du Préfet de Région. Il succède ainsi à Hélène Jude partie dans le sud de la France. Pour l'occasion, 6 jeunes magistrats ont également pris leurs fonctions, 4 au siège et 2 au Parquet.
Avocat en Guadeloupe il y a 25 ans
Thierry Pitois connait bien la Guadeloupe car il y a exercé il y a 25 ans comme avocat :
La terre Guadeloupéenne est une terre d'accueil, une terre bienveillante, malgré les difficultés qu'elle peut rencontrer. Mais au-delà de ça, il y a beaucoup d'humanité. Une touche d'attention, en tout cas, pour ceux que j'ai connus par le passé ici, dans ma précédente activité d'avocat. Ça remonte à plus d'un quart de siècle maintenant. J'ai exercé cinq ans en Guadeloupe et j'ai gardé beaucoup d'affection pour le barreau local. Je crois que c'est important parce que ça permet de créer un trait d'union qui est utile pour rendre la justice, une justice de qualité, qui répond aux aspirations des citoyens, une justice rapide. C'est la fameuse notion de délai raisonnable. Nous évoquerons aussi les projets qui sont ceux de la juridiction, qui s'appuient vraiment sur le souci de trouver des solutions pratiques dans des litiges qui sont parfois enkystés, qui sont longs, je pense notamment aux successions. Je pense qu'on peut avoir une approche innovante permettant justement d'aider les gens dans la résolution de leurs différends.
Une proximité avec le Barreau
Une expérience qui ne peut être que bénéfique dans les échanges avec le barreau local. Maître Marie-Michelle Hildebert, la prochaine bâtonnière élue qui prendra ses fonction le 1er janvier :
On l'accueille avec beaucoup de chaleur et c'est un ancien confrère que je n'ai pas eu l'occasion de le connaître, puisqu'il est parti en 98. Moi, je suis arrivée en tant qu'avocate en 1999. Mais il semble être quelqu'un qui a envie de travailler avec l'ensemble des partenaires de justice dont font partie les avocats de ce barreau. Et donc nous allons travailler de concert avec lui dans l'intérêt du justiciable. Ça joue parce que ça veut dire qu'il connaît aussi les arcanes du métier d'avocat. Ça permet aussi des échanges qui ne soient pas crispés, plus fluides. Et donc j'ai cru comprendre aussi dans les discours qui ont été faits par ses collègues, que c'est quelqu'un qui est là aussi pour un dialogue social.