7ème Table ronde sur la Vie Chère : « Un bras de fer sur les deux derniers points, les plus importants », Aude Goussard (RPPRAC)

Par 16/10/2024 - 09:54 • Mis à jour le 18/11/2024 - 16:17

Lors de la septième table ronde, ce mercredi 16 octobre à 10h30, les acteurs de la grande distribution, du RPPRAC et du gouvernement se réunissent une nouvelle fois pour négocier sur la baisse des prix en Martinique.

    7ème Table ronde sur la Vie Chère : « Un bras de fer sur les deux derniers points, les plus importants », Aude Goussard (RPPRAC)
Aude Goussard

La septième table ronde destinée à faire baisser les prix en Martinique se tient finalement ce mercredi 16 octobre à 10h30. 

Alors que 24 des 26 points de négociation ont déjà été validés, un accord n’a toujours pas été trouvé sur les deux derniers sujets : le pourcentage d’écart avec les prix de l’Hexagone et le nombre de produits concernés par la baisse. 

Ces deux points restent au cœur des discussions et des négociations.

Des négociations toujours en cours

Aude Goussard, secrétaire du RPPRAC (Rassemblement des Patriotes pour le Progrès, le Renouveau et l'Action Citoyenne), invitée de l’émission Mardi Éco, animée par Florin Hossu et Jean-Marc Kromwel. s’est exprimée hier soir sur la situation. 

Il était question pour la grande distribution de revenir avec des propositions, chose visiblement qui a pu se faire. Donc, nous attendons demain. Mais ce n'est pas parce qu'ils ont fait des propositions que, mandatés par le peuple, nous les accepterons. Nous nous sommes quittés sur des bases claires. Nous avons tout de même cédé sur 24 points sur 26. Or, il nous semble que les deux points restants sont les plus importants et sont ceux qui vont véritablement changer les choses.

« Une majorité des gens ne s'en sort plus »

Déterminée, Aude Goussard a réaffirmé que le RPPRAC ne cédera pas sur ces deux derniers points. Elle anticipe un bras de fer avec la grande distribution lors de cette septième table ronde.

Nous irons clairement sur un bras de fer, parce que quand vous avez une grande distribution, on va le dire en langue maternelle, « ki manj gra épi épè » depuis avant 2009… Un premier mouvement en 2009 aurait dû servir de leçon pour le monde économique et pour la population, qui a perdu des emplois. Mais, si on en arrive aujourd’hui à ce point de rupture, c'est bien parce que certains continuent à s’enrichir. 

Elle rappelle que la lutte ne se concentre pas sur un antagonisme riches-pauvres, mais sur les difficultés économiques des ménages martiniquais.

On n'est pas contre les riches et contre les pauvres, nous. Ça existe, c'est l'histoire de l'humanité : il y en a qui possèdent et il y en a qui n'ont pas. Le problème, c'est que même en travaillant, une grande majorité de gens ne s'en sortent plus

Cette nouvelle table ronde pourrait s'avérer décisive, à condition que toutes les parties parviennent à un accord. Un consensus encore incertain.

 

 


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