Le Carnaval Tropical de Paris a réchauffé la capitale en ce mois d'octobre
Pour la 23e édition du Carnaval Tropical de Paris, ce dimanche 6 octobre, une vingtaine de troupes de la Caraïbe et d'Amérique latine ont défilé sur la grande avenue des Champs-Élysées. Cette année, le thème imposé était « Les Outre-mer unis par l’olympisme ».
Un peu de chaleur en France Hexagonal. À l’occasion de la 23ᵉ édition du Carnaval Tropical de Paris, 21 troupes se sont emparées des Jeux Olympiques, ce dimanche 6 octobre, en défilant sur le thème « Les Outre-mer unis par l’Olympisme » le long des Champs-Élysées.
Une ouverture sous la pluie
Traditionnellement organisé en juillet, le Carnaval a été reporté en raison des nombreux événements liés aux JO de Paris 2024. C’est donc sous une météo automnale, avec une température de 15 °C et une pluie persistante, que les carnavaliers ont fait résonner les tambours dans la capitale.
Les champions olympiques guadeloupéens, Enzo Lefort et Yannick Borel, ont eu l’honneur de couper le ruban pour inaugurer les festivités. Les deux escrimeurs ont ensuite profité du spectacle, qui a animé Paris de 13h à 20h.
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21 troupes participantes
Malgré les conditions climatiques, les 21 troupes participantes n’ont pas été découragées. Issues de Paris, d’Île-de-France, des Outre-mer, mais aussi de la Caraïbe, d’Amérique latine et d’autres régions françaises, les carnavaliers ont tenté de réchauffer le public grâce à leurs instruments, chorégraphies et costumes colorés.
Parmi les groupes d’Outre-mer présents, on comptait notamment ADOM, ETHNICK 97, K’RIBEAN GROOVE, MALAKA SISTER'S, MAS LIBERASYON et POURKOIPA FAMILY.
Un carnaval en mutation
Depuis sa création en 2002, le Carnaval Tropical de Paris, organisé en partenariat avec la Fédération du Carnaval Tropical de Paris, a beaucoup évolué. Selon Teddy Lacroix, président de la Fédération du Carnaval Tropical de Paris, le visage du carnaval a changé au fil des années.
En tout cas, ce qu'il faut savoir, c'est que la colonne vertébrale du carnaval, c'est 80% d'ultramarins et 20% d'autres communautés. Maintenant, il y a quand même une disparité entre les troupes. C'est vrai que cette année, les groupes ne sont pas défrayés, donc certains groupes sont restés chez eux.
Malgré ces contraintes, chaque prestation artistique reste unique. Les groupes présents ont consacré des mois à préparer de nouveaux costumes et à peaufiner des chorégraphies spécialement conçues pour l’événement et le thème de l’année.
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