EDF PEI : la direction propose une visioconférence, le syndicat veut une présence
Du nouveau dans le conflit qui oppose le syndicat d’EDF PEI et sa direction. Une représentante de Paris, directrice des ressources humaines a été proposée pour continuer les négociations, mais par visioconférence. L’organisation syndicale en réponse, demande à ce qu’elle vienne physiquement en Guadeloupe. Avec cette contre-proposition, l’ultimatum est donc repoussé de deux jours, soit jusqu’au 2 octobre prochain.
Dans un courrier adressé aux syndicats, le directeur de la DEETS (Direction de l'Économie, de l'Emploi, du Travail et des Solidarités) a indiqué que le Président d'EDF-PEI a confié la poursuite des négociations à sa Directrice des Ressources Humaines, Isabelle de Wailly. Elle se propose d’être connectée en visioconférence pour la réunion de lundi. La DEETS invite donc à reprendre les négociations à l’antenne de Jarry dès 9h00.
La FE-CGTG veut une présence sur place
Suite à cette invitation, l’organisation syndicale dit prendre acte du mandat confié par Frédéric Maillard, le président à Isabelle de Wailly de la société EDF-PET, afin d'assurer la poursuite, sous la facilitation de l'État. Toutefois, afin d'assurer la reprise effective, la FE-CGTG demande la présence en Guadeloupe, de cette DRH.
Un ultimatum repoussé de deux jours
Avec "un bénéfice de 194,7 millions d'euros, l’entreprise doit mettre en œuvre les moyens nécessaires, dans cette circonstance, pour permettre une rapide résolution du conflit social en cours" souligne le représentant CGTG. Avant d’ajouter, qu’au regard de cette tardive désignation, la FE-CGTG fait savoir qu'elle diffère sa liberté d'action, soit son ultimatum, au 2 octobre, afin de permettre l'arrivée de la directrice.
Le secrétaire adjoint CGTG habilité
Jimmy Thélémaque conclut sa réponse par la confirmation en son absence, de Jean-Pierre Baden, secrétaire adjoint du syndicat, à tous pouvoirs afin de conduire les discussions prochaines.