Viol et agression sexuelle jugés pendant deux jours par la Cour Criminelle
La cour criminelle poursuit son apurement des dossiers. Aujourd’hui et demain (23 et 24 septembre), une nouvelle affaire de viol et d'agression sexuelle, commis entre décembre 2021 et janvier 2022 à Sainte-Rose sur une jeune fille de 14 ans par un majeur de 34 ans, est jugée.
L'accusé jugé aujourd'hui et demain devant la cour criminelle avait 20 ans de plus que sa victime, âgée de 14 ans au moment des faits. L'auteur présumé des faits n'est autre que le compagnon de la tante de l'adolescente. Ils ont, ensemble, deux enfants aujourd'hui âgés de 2 et 5 ans.
Il comparaît détenu depuis sa mise en examen prononcée le 16 décembre 2022. Il lui est reproché d'avoir commis des attouchements, des agressions et des viols sur la victime, entre fin 2021 et début 2022, à Sainte-Rose.
Selon l’instruction, il n’aurait pas su maîtriser son « affection », au point de la transformer en attirance pour aboutir aux actes criminels.
« Emprise et plaisir individuel »
Ce que les experts traduisent comme une notion d'emprise et de plaisir individuel.
Depuis l'entrée en vigueur de la loi du 21 avril 2021, constitue un viol tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, ou tout acte bucco-génital commis par un majeur sur un mineur de 15 ans, lorsque la différence d'âge entre le majeur et le mineur est d'au moins 5 ans.
Dans cette affaire jugée pendant deux jours, les magistrats n’ont, en revanche, pas retenu la relation d’ascendance entre l’accusé et l’adolescente. Le mis en cause encourt jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle.