La politique de réduction des gaz à effet de serre de Pôle Caraïbe reconnue

Le niveau ultime est le 5, mais en atteignant le niveau 3, l'aéroport Pôle Caraïbes franchit un nouveau cap dans le classement des activités les plus émitrices de gaz à effet de serre.

Contrairement aux idées reçues, faire décoller un Airbus est moins polluant que planter sa fourchette dans un steak, selon un classement réalisé par le journal Le Monde. L'élevage est en tête de classement et en bas apparaît le trafic aérien. P

Poussé par les effets du réchauffement climatique à réduire les gaz à effet de serre, l'Union des Aéroports européen a créé, il y a quelques années, un programme de réduction. En somme, chaque aéroport doit cocher les cases de chaque niveau en mettant en place des actions pour atteindre un niveau supérieur.

Pépinière et photovoltaïque

Par exemple, en janvier dernier, Pôle Caraïbes a conclu un partenariat avec le parc national de Guadeloupe pour créer une pépinière au cœur de la forêt marécageuse pour compenser les émissions de gaz à effet de serre liées aux travaux de rénovation de la piste. La direction a également prévu l'installation de panneaux photovoltaïques. Autant de chantiers pour atteindre l'objectif d'une réduction de 28% des émissions de gaz à effet de serre fixées par le Directoire de l'aéroport.

Ce niveau 3, décroché, récompense en quelque sorte l'engagement chiffré de la société aéroportuaire.