Contrôle du Bouclier qualité prix au Super U de Basse-Terre
Après Destreland à Baie-Mahault, la préfecture et la DEEST ont procédé mercredi après-midi (18 septembre) au contrôle de la grande surface « Super U » de Basse-Terre implantée à Desmarais.
Pendant 3 heures, l'ensemble des familles de produits du Bouclier Qualité Prix (BQP) ont été passées au peigne fin au Super U de Basse-Terre. Un contrôle rigoureux, dans les moindres détails, sans concession, mais avec pédagogie et toujours dans l'intérêt manifesté de la clientèle.
Franck Dorge, directeur de cabinet du préfet :
Moi, je trouve que c'est relativement conforme à ce que nous avons vu. Après, comme j'ai pu l'observer, c'est l'affichage qui est beaucoup plus prégnant des promotions par rapport à l'affichage du bouclier qualité-prix, qui pour moi est un vrai enjeu et pour monsieur le préfet, parce que l'idée, c'est de maintenir, quelle que soit la période de l'année, le prix par rapport à ces produits, c'est-à-dire les pâtes, les produits d'hygiène, les produits frais.
Un contrôle bien reçu
Pour la direction du Super U de Basse-Terre, ce contrôle est accepté avec beaucoup d'aisance puisqu'au sein du groupe, tout est organisé et structuré pour tout faire afin de respecter le dispositif du Bouclier qualité prix. Et même lorsqu'il y a des imperfections, on se satisfait de devoir les corriger pour s'améliorer en tenant compte, aussi, des attentes de la clientèle de cette grande surface installée à Desmarais.
Le Directeur du Super U de Desmarais, Ludovic Sady :
C'est un de mes collaborateurs directs qui a en tête la quasi-totalité des produits du magasin, même si ce n'est pas de son secteur. Mais c'est lui, généralement, qui est amené à faire les contrôles. J'ai une responsable aussi signalétique qui est en charge de contrôler ça assez régulièrement. Notre objectif à nous, ici, c'est d'être les moins chers de la zone.
Qu'en pense la clientèle ? Un client fidèle de cette grande surface fait un constat très significatif :
Certains produits, on a constaté effectivement qu'il y a de grosses marges qui sont faites et qui ne sont pas toujours justifiées. Mais on fait avec parce qu'on n'a pas le choix, malheureusement. On est dans une petite île où on doit se nourrir, on doit se vêtir, donc on fait avec les produits qui sont à notre disposition. On est fatalement obligé de faire des choix. On fait des choix, surtout sur l'alimentaire. On élimine complètement le confort et on se concentre sur des produits alimentaires de base.
L’interview intégrale de Franck Dorge, directeur de cabinet du préfet.