Rouen : un Guadeloupéen condamné pour tentative de viol sur une centenaire

C'est une affaire autant dramatique que sordide que la Cour d'Assises de Rouen a examiné cette semaine. Au cours de son procès, l'accusé a continué de nier avoir voulu commettre un viol.

Selon nos confrères de Paris Normandie, le trentenaire guadeloupéen a déclaré qu'il s'était « allongé » sur le lit de la pensionnaire qu'il aurait "confondue avec son amante de 58 ans" qu'il serait déjà venu voir dans l'Ehpad.

Lors de l'audience, Laury Jean-Baptiste a été mis face au terrible récit des faits. Le 17 février 2023, il était parvenu à s'introduire dans l'établissement, après avoir escaladé une partie non sécurisée de la clôture. La chambre de Marguerite, pensionnaire 102 ans, se trouvait non loin.

L'individu a a lors attaqué sa victime qui s'est défendue, criant et parvenant à le mettre en fuite. La centenaire avait été retrouvée un peu plus tard dans une chambre voisine, des marques d'agression visibles sur le corps.

Déjà condamné pour viol en Guadeloupe

Des traces ADN avaient été laissés par le fuyard ce qui mènera rapidement les enquêteurs sur la piste de Laury Jean-Baptiste, qui connaissait l'Ehpad où il devait faire un stage d'aide à la personne.

Selon le quotidien régional, le Guadeloupéen, au parcours de vie très chaotique et logé dans un foyer à l'époque, n'était pas inconnu non plus des services de police et de justice puisqu'en plus d'affaires où il est mentionné, il avait déjà été condamné à 10 ans de prison pour viol en Guadeloupe en 2010. Au cours du procès, les experts l'ont décrit comme « pervers et dangereux ».

A l'issue du procès, le trentenaire, qui risquait la perpétuité, a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Un verdict que n'a pas pu connaître sa victime puisque l'état de santé de Marguerite s'était rapidement détérioré après les faits et la centenaire est décédée moins d'un mois plus tard.

Laury Jean-Baptiste a fait appel de sa condamnation.