Noyade de Shayline : la famille toujours dans l’attente du corps
Par Stage
13/05/2016 - 14:28
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:21
Martinique
La petite fille noyée dans la piscine d’un hôtel aux Trois-Îlets le 8 mai 2016 n’a pas encore été rendue à sa famille. Le corps n’a toujours pas été autopsié. On attend un médecin de la Guadeloupe, car les médecins de la Martinique ne peuvent pratiquer cet examen. La famille est obligée d’attendre dans la douleur.
La famille de la petite fille de 6 ans noyée le 8 mai 2016 ne pourra
organiser les funérailles de son enfant qu’à partir du mardi, 17 mai
2016. La cause de ce retard est l’absence des médecins autorisés à faire
des autopsies en Martinique. C’est un médecin de la Guadeloupe qui
viendra pratiquer l’autopsie et signer le certificat de décès.
« Les médecins d’ici pouvaient pratiquer les autopsies mais simplement ils seraient payés par l’Institut médico-légal (L’IML) de la Guadeloupe. Et l’IML de la Guadeloupe refuse de payer les médecins d’ici et préfère envoyer les médecins de Guadeloupe pour pratiquer les autopsies ici», explique Emmanuel Certain, le président du syndicat général des pompes funèbres.
Le problème a été évoqué auprès de la direction de Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de la Martinique par les professionnels des pompes funèbres. Pour eux, le certificat de décès est le document essentiel qui leur permet de commencer les préparations des funérailles. Et plus le temps passe, plus les préparations se compliquent.
« C’est une question de mauvaise organisation. On a déjà eu les réunions avec la direction de CHU, qui nous a promis de faire le relais. Aujourd’hui, rien n’est fait ».
Pour l’heure, la famille de la fillette doit attendre dans la peine. Evelyse, la mère de petite Shayline, a confié en larmes, « Jusqu’à maintenant je n’ai pas encore vu ma fille, c’est très dur, c’est trop long ».
Sur ce sujet "Une fille se noie dans la piscine d'un hôtel".
Veranika Chyhir et Sandrine Huillet
« Les médecins d’ici pouvaient pratiquer les autopsies mais simplement ils seraient payés par l’Institut médico-légal (L’IML) de la Guadeloupe. Et l’IML de la Guadeloupe refuse de payer les médecins d’ici et préfère envoyer les médecins de Guadeloupe pour pratiquer les autopsies ici», explique Emmanuel Certain, le président du syndicat général des pompes funèbres.
Le problème a été évoqué auprès de la direction de Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de la Martinique par les professionnels des pompes funèbres. Pour eux, le certificat de décès est le document essentiel qui leur permet de commencer les préparations des funérailles. Et plus le temps passe, plus les préparations se compliquent.
« C’est une question de mauvaise organisation. On a déjà eu les réunions avec la direction de CHU, qui nous a promis de faire le relais. Aujourd’hui, rien n’est fait ».
Pour l’heure, la famille de la fillette doit attendre dans la peine. Evelyse, la mère de petite Shayline, a confié en larmes, « Jusqu’à maintenant je n’ai pas encore vu ma fille, c’est très dur, c’est trop long ».
Sur ce sujet "Une fille se noie dans la piscine d'un hôtel".
Veranika Chyhir et Sandrine Huillet