15 ans de réclusion criminelle pour le beau-père reconnu coupable de viol sur mineur

Par 12/09/2024 - 16:42

Le verdict est tombé ce jeudi après-midi (12 septembre). Jean-Christophe Charlosse, le beau-père accusé de viol sur mineur a été reconnu coupable. Il a écopé de 15 années de réclusion criminelle et reste donc en prison.

    15 ans de réclusion criminelle pour le beau-père reconnu coupable de viol sur mineur
Photo d'illustration

C'est le verdict de la Cour criminelle départementale qui a reconnu l'accusé coupable des 4 faits principaux pour lesquels il était poursuivi. À savoir, viols et agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité, corruption et violences avec arme.

La parole des enfants reconnue

La parole des enfants l'a emporté sur celle de l'accusé. Les 5 magistrats professionnels de la cour criminelle départementale ont validé les versions données par les 3 petites victimes innocentes qui s'étaient exprimées auprès de leur mère et d'une experte psychologue.

Ils ont rejeté l'intégralité des dénégations de Jean-Christophe Charlosse qui avait toujours nié être l'auteur des faits de viols, d'agressions sexuelles, de corruption et de violences avec arme sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité pour lesquels il était poursuivi.

5 années de suivi sociojudiciaire

Celui qui dormait en prison depuis le 6 avril 2023 est reparti ce midi en cellule. Il a écopé de 15 années de réclusion criminelle et 5 années supplémentaires de suivi sociojudiciaire lui ont été associées lorsqu'il sortira de prison.

Un verdict qui a été en tous points conforme aux réquisitions de l'avocate générale. Elodie Rouchouse, qui n'avait jamais cru en la version de l'accusé au point de l'assimiler à un pervers, a ainsi obtenu gain de cause tout comme la mère des enfants qui repart aujourd'hui soulagée d'avoir fait confiance à 3 petits aujourd'hui âgés de 7, 8 et 10 ans. Des enfants qui ont eu le courage de dénoncer les sévices qu'ils avaient pu subir pendant 3 années de la part d'un beau-père qui profitait de l'absence du foyer de la mère pour assouvir à ses pulsions traduites par ce lourd verdict comme machiavéliques.

La défense n'a pas tardé. Elle a, dans la foulée, moins d'une heure après le verdict, interjeté appel.


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