Cambriolages : un sentiment d’insécurité grandissant à Marie-Galante
Commerçants et socio-professionnels déplorent une série d’actes de cambriolages notamment, du côté de Grand-Bourg ces derniers mois. L’un d’eux exprime son impuissance.
Les commerçants de Grand-Bourg tirent la sonnette d’alarme alors qu’ils sont de plus en plus ciblés par des actes de délinquance ces derniers mois.
Ils interpellent les autorités pour enrayer cette spirale et réclament plus de moyens pour les forces de l’ordre.
Gilles Foubert de la Pharmacie Helios, situé à Grand-Bourg de Marie-Galante, apporte des précisions sur les événements récents.
Je suis pharmacien d'officine à Grand-Bourg. L'officine a été cambriolée une première fois au mois d'avril, puis a subi de nouveau deux tentatives, une au 15 août et une en septembre, jeudi dernier, sans succès. Un concert de Grand-Bourg également a été victime d'une tentative. Il y a eu également un cambriolage à la pharmacie de Saint-Louis et deux aussi à la pharmacie de Capesterre. Tout ça dans les derniers mois. Ces faits s'inscrivent plus généralement dans le cadre de cambriolages qui touchent aussi d'autres commerces, comme certains commerces de bouche ou commerces de bricolage. Ce qui fait que l’ensemble des commerçants, des socioprofessionnels et plus généralement toute la population de Marie-Galante s'inquiètent de la montée de l’insécurité. Ce sont des faits qui ont lieu le plus souvent la nuit et qui nuisent à la sérénité de la population et donnent par ailleurs une très mauvaise image de Marie-Galante et un mauvais signal pour le climat des affaires.
Gilles Foubert estime que les forces de sécurité ne sont pas assez nombreuses sur l’île pour faire face au phénomène.
Nous appelons de nos vœux que l'ensemble des partenaires institutionnels des mairies, en passant par la communauté de communes jusqu'à la préfecture, la région et le département, puissent s'intéresser vraiment à ce problème, pour essayer de l'endiguer au plus vite afin de restaurer la sérénité et peut-être aussi pouvoir faire le constat d'un manque de moyens, notamment des forces de police ou de gendarmerie. Il faudrait sûrement renforcer et améliorer aussi les moyens qui sont donnés pour les enquêtes.