À Gerville Réache, les classes préparatoires aux grandes écoles font aussi leur rentrée

Cette semaine lors de sa visite au lycée Gerville Réache à Basse-Terre, le Président de Région, Ary Chalus, s'est entretenu à plusieurs reprises avec les lycéens mais également avec les étudiants.

Des échanges courtois et détendus au cours desquels chacun a pu s'exprimer librement et en toute transparence.
Ce fût le cas, notamment, pour Norah Fajou et Allan Lauret, respectivement en seconde et première année de Classes Préparatoires aux grandes écoles Économie et Commerciale. 

Le témoignage de Norah Fajou

J'étais destinée à faire des études scientifiques parce que j'ai eu un bac S, maths, physique, chimie, SVT. Puis finalement, je me suis retournée vers les études économiques. Et donc la classe préparatoire était pour moi le moyen de continuer vers des études générales pour pouvoir me décider un petit peu plus tard de ce que je voulais vraiment faire. Je peux accéder à l'une des plus grandes écoles de commerce de France dans le but final d'être manager ou encore chef d'entreprise ou cadre. Plus précisément, j'aimerais bien travailler dans les cosmétiques, la beauté ou le luxe. L'équipe pédagogique nous accompagne vraiment tout au long de l'année avec investissement, que ce soit les professeurs ou encore les CPE et les proviseurs. Ils sont tous autour de nous pour nous apporter un cadre et une ambiance de travail bénéfique

Le témoignage d'Allan Lauret

L'avantage que l'on a dans notre classe, c'est que nous sommes en petit effectif. Du coup, on peut travailler plus efficacement et les professeurs, justement, peuvent mieux nous accompagner. Il faut savoir que je peux continuer mes études dans le lycée dans lequel j'ai étudié. Donc, c'est assez rassurant pour la suite. Je pense qu'à l'avenir, cela va me motiver davantage à viser les grandes écoles comme l'ENS ou Sciences-Po, qui sait

Les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles du Lycée Gerville Réache sont connues pour la qualité de leur enseignement, mais aussi de leurs recherches et pour les succès qu'elles obtiennent, tant au niveau des étudiants qu'au niveau des professeurs.

Surtout lorsque comme Lovely Otvas, ils ont eu la particularité de suivre une partie de leurs études et d'obtenir par la suite, après un brillant parcours, l'opportunité de venir enseigner là où tout a commencé.

Ravie et épanouie, aujourd'hui, par la qualité des études et des étudiants qu'elle a sous son autorité en classes préparatoires au lycée Gerville Réache, la professeur agrégée de Lettres Classiques en Classes Préparatoires Littéraires, s'est confiée à Pierre Emmanuel

C'est stimulant, encourageant, motivant, mais ça réveille en moi beaucoup de fierté. Je suis fière de voir déjà qu'ils choisissent une voie de l'excellence et puis fière qu'ils ne se censurent pas et qu'ils aient envie d'intégrer les meilleures écoles. C'est du post-bac et puis le cadre du lycée permet une proximité. C'est vrai qu'on a une certaine proximité avec nos étudiants. On essaye d'être là pour eux quand ils ont besoin d'être motivés ou qu'ils ont besoin de toute aide. Ils savent qu'ils peuvent compter sur nous. Aussi, Je trouve ça vivant. Le lycée est vivant. Il y a de la vie, il y a des actions qui sont menées par les autres classes, par les lycéens. Et ça permet aussi de participer à la vie du lycée. C'est vrai que le travail est très intense. Nous sommes très exigeants, avec bienveillance, mais très exigeants. Mais pour avoir un équilibre, c'est comme ça qu'on réussit. Il faut trouver un équilibre entre les études, le travail et aussi ce qu'on aime faire. On peut avoir une moyenne tout à fait correcte, moyenne et réussir en classe préparatoire. Le plus important, c'est la détermination et la motivation et les efforts qu'on est prêts à faire pour réussir