La rénovation du collège Joseph-Pitat en bonne voie à Basse-Terre
Les travaux de rénovation sont en cours au collège Joseph-Pitat de Basse-Terre, qui accueille près de 300 élèves. Financés par le Département, ils sont prévus pour durer trois ans.
Le collège Joseph Pitat, implanté dans le quartier de Petit-Paris, à Basse-Terre, est désormais le seul collège public du chef-lieu.
Après les fermetures successives de Bébian et Campenon, le collège Pitat n'accueille plus que 300 élèves contre 1 000 par le passé.
La baisse de la démographie est passée par là. Mais pas seulement, les Basse-Terriens ont aussi fui leur ville pour aller résider ailleurs, travail oblige.
Il faut donc sauver un établissement scolaire au nom prestigieux et au patrimoine important.
10 millions d’euros
Henri Lupot, le principal du collège Joseph Pitat, est confiant. Le conseil départemental a, en effet, prévu d’injecter les 10 millions d'euros nécessaires sur les 3 années à venir.
On se donne trois ans pour que le collège soit rénové totalement. La première phase a commencé au niveau du bâtiment de la SGPA. On rentre dans la deuxième phase. La première phase, c’était le désamiantage, maintenant, c’est le renforcement parasismique qui a débuté. Cela faisait déjà un petit moment que nous attendions. Nous aimerions que le collège Joseph Pitat puisse retrouver toute son attractivité et soit aussi sécurisant.
Pour Henri Lupot, il est important de conserver ce patrimoine, qui est aussi un véritable outil de formation au service des jeunes en Basse-Terre.
Equipes pédagogiques, Département… Tout le monde est mobilisé.
Des bâtiments plus modernes
10 millions d'euros sur 3 ans, c'est une somme importante pour la collectivité départementale. Mais il est important pour le président Guy Losbar de préserver cet établissement scolaire par lequel sont passés de grands noms de la Guadeloupe.
C’est un établissement emblématique. Nous allons le mettre aux normes parasismiques, mais aussi en profiter pour reconsidérer un certain nombre de bâtiments, les rendre plus modernes et attractifs pour que les cours puissent se faire dans de meilleures conditions.
L’un des enjeux, c’est le retour des jeunes sur le territoire.
