Un bus volé et une dizaine d’autres vandalisés à Fort-de-France
Un bus a été volé et une dizaine de bus scolaires de la société Transport Boniface ont été vandalisés, dans la nuit de samedi à dimanche (du 31 août au 1er septembre), sur un parking, à Dillon.
La nuit dernière (du samedi 31 août au dimanche 1er septembre), le dépôt de bus de la société Transport Boniface a reçu la visite de malfaiteurs, à Fort-de-France.
Jean-Luc Boniface, gérant de la société de Transport Boniface, membre du GTAC (Groupement des transporteurs associés du centre), est revenu sur les faits au micro de Jessica Dantin Haustant.
Nos bus scolaires sont parqués au niveau du parking de Dillon. On a été visité hier soir. On a essayé de m’appeler vers 2 heures du matin, malheureusement j’ai répondu à 4 heures, pour me dire que les bus ont été vandalisés.
Un coup dur à la veille de la rentrée
Sitôt averti, Jean-Luc Boniface s’est rendu sur place pour constater les dégâts.
Un bus a été volé et une dizaine de bus ont été vandalisés, que des bus qui font du transport scolaire.
Un coup dur à la veille de la rentrée des classes. Jean-Luc Boniface indiquait qu’il allait avertir Martinique Transport des dommages qu’a subi son entreprise dans la nuit de samedi à dimanche. Il précise que sa société n’est pas la seule concernée par ces dégradations.
Des collègues ont été impactés aussi. Mais c’est chez moi le plus gros volume de bus dégradés.
Ce dimanche matin, Jean-Luc Boniface attendait la police, qui devait faire les relevés.
Quand les bus seront plus ou moins libérés, on pourra faire le nettoyage et faire un rapport pour dire lesquels pourront réellement rouler lundi. On a des parebrises à remplacer. On a subi quand même pas mal de dégâts. Un extincteur a été vidé dans un bus. Il va falloir appeler des équipes de nettoyage et ce n’est pas facile à nettoyer du tout.
Le préjudice n’était pas encore évalué ce dimanche. Jean-Luc Boniface dit avoir du mal à comprendre pourquoi ses bus ont été la cible de vandales et de tentatives de vol.
On n’a pas d’ennemis. Je ne peux rien dire à ce sujet. On n’a pas reçu de menaces, rien du tout. On se rend compte aussi qu’il y a eu des tentatives de vol. Les bus n’ont pas démarré. Pour faire quoi ? Je ne sais pas…
Une interpellation
Lorsque les policiers sont intervenus après le signalement des faits, une dizaine de personnes étaient sur place, non loin des véhicules. Toutes habillées de noir, avec des cagoules et des gants.
L’un d’eux, Rodrigue Petito, l’un des organisateurs de la manifestation contre la vie chère qui a lieu ce dimanche 1er septembre, à Fort-de-France, a été interpellé vers 4 heures du matin.
L'enquête se poursuit désormais sous l'autorité du parquet de Fort-de-France pour déterminer son implication dans ces faits.