La Martinique Ensemble tient ses 3èmes « Universités » à Sainte-Luce
L’hôtel Karibea de Sainte-Luce accueille, ce samedi 31 août, les troisièmes Universités du mouvement La Martinique Ensemble. La thématique portera essentiellement sur les réformes institutionnelles.
Après le musée de la Banane il y a deux ans puis le Squash hôtel l’an dernier, la troisième édition des « Universités » du mouvement La Martinique Ensemble se tient, ce samedi 31 août, à l’hôtel Karibéa, à Sainte-Luce.
Cette année, la thématique choisie est « Le bonheur des martiniquais passe-t-il par une réforme institutionnelle ? ». Au programme, de 8h à 18h : débats, discussions, opinions et d’autres questionnements.
Une table ronde
Pour la sénatrice Catherine Conconne, fondatrice de La Martinique Ensemble, cette nouvelle thématique est essentielle.
C'est une question qui, à mon avis, est pertinente dans la mesure où c'est un sujet d'actualité. Puis, j'ai l'impression qu'on ne se soucie pas trop de l'avis des gens. Nous, élus, on n’est pas toujours en cohérence avec l'opinion de nos compatriotes sur la nécessité d'une réforme institutionnelle. Donc, c’est l'occasion aux Martiniquais de venir s’affirmer.
Plusieurs intervenants et spécialistes politiques seront présents pour répondre à cette thématique. Différents sujets pourront être abordés tels que la gestion de nos déchets, la fiscalité locale ou encore l’autonomie du territoire.
Ce dernier sera abordé avec des précisions sur les articles 73 et 74. Le président de la collectivité de Saint-Martin fera d’ailleurs le déplacement pour en parler selon la sénatrice.
On aura une bonne table ronde bien composée de deux experts juristes, d'un professeur de sciences politiques, mais aussi de Claude Lys, qui est le père de la loi dite Loom (Ndlr : Loi d'Orientation pour l'Outre-Mer). Louis Mussington, président de la collectivité de Saint-Martin a également accepté de venir parler de l’article 74. Ce sera le moment d'avoir en live, quelqu'un qui le vit au quotidien.
L’objectif est que cette table ronde amène un débat et qu’elle permette d’avoir une première tendance sur ce que pensent les Martiniquais de l’évolution institutionnelle.