Rentrée sociale : « Une unité martiniquaise de résistance » veut « faire front »
Une vingtaine d’associations entendent mener un combat commun sur les problématiques des Martiniquais. Pour cela, elles appellent à un meeting demain (vendredi 23 août) au Gros-Morne, afin d’établir une stratégie d’action pour la rentrée.
La rentrée sociale s’annonce tendue. 20 associations se sont réunies pour former « une unité martiniquaise de résistance ». Regroupés hier à la maison des syndicats, ces militants lancent un appel pour un meeting d’information, ce vendredi 23 août, à 17h au marché du Gros-Morne.
Les sujets de contestation sont nombreux : « Droit de vivre et travailler au pays », « Démantèlement des services publics, de l’école et de la santé », Défense d’Hervé Pinto, mais également sur des sujets plus internationaux comme guerre en Palestine ou la situation en Nouvelle-Calédonie...
L’idée de ce meeting est de rassembler les mouvements afin de définir la suite à donner aux combats de façon plus unie.
Etablir « une stratégie commune »
Francis Carole, le président du Palima, s’en explique.
Nous espérons d’une part que les organisations martiniquaises se mettent d’accord sur un certain nombre de choses et que l’on puisse parler d’une même voix. La deuxième chose, c’est de pouvoir transmettre à la population martiniquaise ces analyses et, ensuite, que nous puissions dégager des axes de mobilisation que nous allons mener. Il ne s’agit pas de tout faire en même temps, le même jour, à la même heure sur une multitude de thèmes mais il s’agit de voir quelle stratégie mettre en place
Pour lui, cette concertation est « extrêmement importante » car, indique-t-il, la Martinique « traverse une période extrêmement difficile politique, économique, sociale et de génocide par substitution ».
Sur ces questions, il faut que nous ayons une analyse commune et que nous puissions faire front, même si nous pouvons avoir quelques petites divergences sur une ou deux questions
