Des Gosiériens et LCDM se mobilisent contre la présence d'antennes relais sur un château d'eau

Des habitants de la section Simonette au Gosier et le collectif LCDM d’Hubert Quiaba se sont mobilisés ce matin pour protester contre les antennes relais de téléphonie qui ne respectent pas les exigences d'urbanisme par rapport aux habitants.

Des antennes placées sur un château d’eau, lui-même construit sur un terrain qui ne serait pas la propriété du SMGEAG.

Vendredi matin, le collectif et le riverains ont été reçus ce matin en mairie, mais la réunion a tourné court puisqu’ils n’ont pas pu avoir les réponses qu’ils attendaient. C'est ce qu'indique Hubert Quiaba, président du collectif de défense mobile :

Les propriétaires du terrain disent depuis longtemps qu'on ne leur a pas demandé leur avis et qu'on ne leur a rien donné pour l'installation du château d'eau. Ils l'ont mis là et ils ont dit que c'était pour l'utilité publique. Sur le château d'eau, ils ont installé des antennes relais. Ces antennes appartiennent notamment à Digicel et SFR. Les opérateurs payent le SMGEAG. Très récemment, les opérateurs ont indiqué qu'il y avait des émissions d'ondes radio. Il y a deux antennes à 30 mètres d'autres habitations alors que l'on sait les conséquences que ça a sur la santé. Le maire a organisé une réunion mais seulement le SMGEAG est venu, sans réponse à nos questions. Les opérateurs étaient absents

Les manifestants ont donc décidé de prendre réellement possession des lieux. Ils se sont installés autour du château d'eau et des antennes.

La mairie dans l'attente

La maire du Gosier, Liliane Montout, estime que la mairie joue son rôle de facilitateur du dialogue :

Nous avons essayé d'être facilitateur sur ce dossier afin de permettre un échange entre le SMGEAG et les opérateurs. Mais en fait, nous n'avons pas pu joindre les opérateurs pour pouvoir apporter des réponses à la population. On est en pleine période de congés. Tous les opérateurs n'ont pas pu être disponibles aujourd'hui, à part justement le SMGEAG qui est présent. Nous avons fait notre possible pour que les choses puissent s'arranger. Donc nous attendons un peu la réaction et puis nous verrons bien

Quant au litige foncier, la municipalité convient que ce problème doit être réglé

À l'époque, au niveau du foncier, peut-être qu'il y avait des difficultés. On ne pouvait pas savoir exactement où on mettait les ouvrages. Et apparemment, il y a une famille qui montre son titre de propriété en disant que le château d'eau est placé sur son terrain. Au niveau du SMGEAG qui gère l'ouvrage, ils ne savent pas très bien sur quel terrain. Donc, eux-mêmes se rendent compte qu'il y a un problème à ce niveau-là. Donc, il faudra à un moment qu'on règle ces problèmes de foncier