À Tartane, les surfeurs sont plus nombreux que jamais
La pratique du surf se développe sur les côtes martiniquaises. Ils sont de plus en plus nombreux, professionnels, passionnés ou simples amateurs à sortir leurs planches pour attraper quelques vagues.
À l’occasion des dernières épreuves de surf, qui se sont tenues la semaine dernière à Teahupo'o, à Tahïti, les surfeurs olympiques ont démontré l’étendue de leurs prouesses techniques.
Les deux champions français Kauli Vaast, médaillé d'or, et Johanne Defay, médaillée de bronze, ont mis à l’honneur le sport et ont éveillé la curiosité de certains Martiniquais.
Une activité en solitaire
Depuis plus d’une semaine, les spots de surf sont envahis de planches. Bien que l'intérêt pour le surf soit en hausse, peu de pratiquants semblent suivre des cours, comme l’a constaté Vanessa Perina, gérante de l'école de surf "Surf Up" à Tartane.
Il y a plus de monde qu'avant sur les spots de surf. Cependant, nous constatons une baisse de fréquentation dans notre école. C’est problématique car notre rôle est d’encadrer cette activité et de transmettre les bases nécessaires pour que les surfeurs puissent évoluer en toute sécurité, tout en respectant les autres sur l’eau. Prendre des cours avant de se lancer seul est donc essentiel.
L’objectif semble simple : rester debout le plus longtemps possible sur la planche en glissant sur les vagues. Le défi le plus difficile pour tous les surfeur est de garder l'équilibre et la coordination.
Un sport pour tous
Le surf regroupe au moins sept disciplines, chacune ayant ses propres règles, matériel spécifique et compétitions. Parmi elles, on retrouve le Shortboard, le Bodyboard, le Longboard, le Kneeboard, le Skimboard, le Bodysurf et le Tandem.
À l'image d'Aurélien, 44 ans, le Shortboard est la discipline qui l’a fait tomber amoureux de ce sport il y a déjà dix ans.
Être dans l'eau, nager, c'est tellement agréable, c'est amusant. Danser sur les vagues, c'est génial. C'est très difficile au début, et même maintenant, mais avec le temps, cela devient un peu plus simple. Il faut y aller progressivement. Tant qu'on aime ça et qu'on s'amuse, c'est l'essentiel.
Cette passion commence à gagner de plus en plus d’enfants en Martinique, même si le réveil matinal pour attraper la première vague reste un défi pour certains.
À ÉCOUTER Le reportage complet de Mélissa Grutus